Choses à Savoir CERVEAU

Auteur(s): Choses à Savoir
  • Résumé

  • Pour tout comprendre, jour après jour, sur le fonctionnement du cerveau. Textes de Christophe Rodo, neuroscientifique, jusqu’en septembre 2024.

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Épisodes
  • Rester connecté peut-il aider à prévenir la démence ?
    Apr 30 2025

    Et si rester connecté aidait le cerveau à mieux vieillir ? À rebours des discours alarmistes qui accusent smartphones et tablettes de ramollir nos neurones, une récente étude texane apporte une bouffée d’optimisme. Publiée dans la prestigieuse revue Nature Human Behaviour, cette méta-analyse de 57 études révèle qu’une utilisation régulière de la technologie pourrait, au contraire, réduire le risque de démence et contribuer à maintenir une bonne santé cognitive chez les personnes âgées.


    Loin de l’image caricaturale du senior perdu devant une interface tactile, les chercheurs montrent que l’usage quotidien d’outils numériques – qu’il s’agisse d’écrire des e-mails, de chercher des informations sur Internet ou d’échanger via les réseaux sociaux – stimule des fonctions cérébrales essentielles. La mémoire, l’attention, la capacité de planification ou encore la rapidité de traitement de l’information bénéficient toutes de ces activités numériques.


    Pourquoi un tel effet ? Selon les auteurs de l’étude, l’interaction avec la technologie oblige le cerveau à rester actif, curieux, et à s’adapter en permanence à de nouvelles tâches ou informations. En d'autres termes, utiliser la technologie, c’est un peu comme faire du sport pour le cerveau. Et tout comme le jogging ou la natation entretiennent la forme physique, une navigation quotidienne sur le web pourrait bien entretenir la forme mentale.


    Plus surprenant encore, l’étude souligne que les seniors familiers de la technologie montrent un risque de démence diminué de 30 à 40 % par rapport à ceux qui ne l’utilisent pas. Bien sûr, l’usage technologique ne constitue pas une solution miracle, mais il s’inscrit dans un ensemble de bonnes pratiques pour vieillir en bonne santé cognitive, aux côtés de l’activité physique, d’une alimentation équilibrée, et d’une vie sociale active.


    Cette découverte remet également en question l’idée selon laquelle la technologie isole les individus. Pour de nombreux seniors, elle est au contraire un puissant levier de lien social. Appels vidéo avec les petits-enfants, groupes de discussion en ligne, apprentissages à distance : les écrans deviennent des fenêtres ouvertes sur le monde.

    Alors, faut-il encourager nos aînés à rester connectés ? La réponse semble claire. À condition bien sûr d’un usage modéré et accompagné, la technologie n’est pas l’ennemi du cerveau vieillissant – elle pourrait bien être l’un de ses meilleurs alliés.

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  • Existe-t-il un lien entre la possession de chats et la schizophrénie ?
    Apr 28 2025

    Et si nos compagnons félins, si doux et ronronnants, cachaient une part d’ombre ? Une étude récente vient jeter un pavé dans la mare en suggérant un lien troublant entre la présence de chats dans un foyer et un risque accru de développer des troubles schizophréniques. Publiée en décembre 2023 dans la revue Schizophrenia Bulletin, cette analyse méticuleuse réalisée par une équipe australienne a de quoi intriguer.


    Les chercheurs ont passé au crible 17 études menées sur une période de 44 ans, dans 11 pays différents. Leur constat est frappant : vivre avec un chat pourrait doubler le risque de troubles liés à la schizophrénie. Une affirmation qui, à première vue, semble difficile à avaler tant le chat est perçu comme un animal apaisant et bénéfique à notre bien-être. Pourtant, les données sont là, et elles incitent à une réflexion sérieuse sur les facteurs environnementaux pouvant influencer la santé mentale.


    Mais d’où pourrait venir ce lien mystérieux ? Une piste évoquée depuis plusieurs années est celle du Toxoplasma gondii, un parasite que les chats peuvent héberger. Transmis par leurs excréments, ce micro-organisme a déjà été associé à des troubles neurologiques, notamment dans les cas d’infections prénatales ou chez les individus immunodéprimés. Certaines études ont avancé que ce parasite pourrait modifier le comportement humain, voire jouer un rôle dans l’apparition de certains troubles psychiatriques.


    Cependant, il convient de nuancer. L’étude australienne ne prouve pas de lien de cause à effet direct. D’autres facteurs pourraient entrer en jeu : le contexte familial, les conditions de vie, les prédispositions génétiques… La simple cohabitation avec un chat ne saurait être pointée du doigt comme cause unique de la schizophrénie.


    Les auteurs de l’étude eux-mêmes appellent à la prudence. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre les recherches, notamment en explorant les mécanismes biologiques sous-jacents, les facteurs socio-environnementaux et les éventuels biais présents dans les études précédentes.


    En attendant, faut-il pour autant bannir les chats de nos foyers ? Bien sûr que non. Les bénéfices émotionnels et sociaux qu’ils apportent sont largement documentés. Cette étude soulève surtout une nouvelle question dans la compréhension de la schizophrénie, maladie complexe aux multiples facettes.


    Ainsi, nos amis les félins ne sont pas coupables — mais ils pourraient, malgré eux, détenir une clé de compréhension supplémentaire dans l’épineux mystère de la santé mentale humaine.

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  • Pourquoi votre cerveau vous trompe à propos d'une couleur spécifique ?
    Apr 25 2025
    Le violet semble être une couleur comme les autres : visible dans un arc-en-ciel, présente dans les fleurs, les vêtements ou les œuvres d’art. Pourtant, derrière cette apparence familière se cache une réalité étonnante : le violet n’existe pas en tant que couleur pure du spectre lumineux.

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