La guerre des boutons
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Narrateur(s):
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Pierre-François Garel
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Auteur(s):
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Louis Pergaud
À propos de cet audio
Ce que les auditeurs disent de La guerre des boutons
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Au global
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Performance
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Histoire
- Claude Lambert
- 2019-07-02
Un récit chantant
Est-ce la proximité de la première guerre mondiale qui a inspiré Louis Pergaud ou les petites guerres de clan qui isolaient les enfants en bande dans les régions rurales de la France au début du XXe siècle. Peu importe, LA GUERRE DES BOUTONS est un roman puissant aux effluves d’enfants qui a conservé toute son actualité et qui, je n’en doute pas, traversera les âges. Pergaud a dû partir d’une prémisse très simple : pour connaître la nature humaine, il faut d’abord comprendre la nature des enfants et indirectement, les notions d’hérédité et d’atavisme. J’ai trouvé ce roman génial à plusieurs égards.
Des enfants ont décidé de se faire une guerre sans merci, façon de parler, mais ils doivent composer avec un tas de défis comme par exemple, faire comme si de rien n’était à l’école et tout cacher au soupçonneux et sévère Père Simon. Ensuite, les enfants devaient éloigner le plus possible leurs parents du théâtre de la guerre. C’était facile à dire et peu d’entre eux ont échappé à la raclée parentale. Ensuite, il fallait financer la guerre. Je vous laisse découvrir toute l’ingéniosité des enfants à ce chapitre. Enfin, il fallait s’organiser. C’est ainsi que les enfants se sont nommés un général, un lieutenant…les modèles de guerre ne manquant pas…on a fait comme les grands : stratégie, espionnage, ruse, logistique d’approvisionnement, expéditions punitives, quartier général. L'auteur a tout prévu y compris la traîtrise, l'armistice, et bien sûr la fureur des parents.
Ensuite, j’ai été émerveillé et séduit par la richesse et la saveur de la langue et j’ai découvert, à ma grande joie un heureux cousinage entre l’argot français de la Franche-Comté et le jargon québécois. Ça fait un récit chantant, rythmique, extrêmement vivant. Une histoire pleine de candeur et du langage d’enfants magnifiquement livrée par Pierre-François Garel qui est plus qu'un narrateur...c'est un conteur. Pour les québécois, c'est un titre au rang élevé. Son registre vocal, parfaitement ajusté aux personnage est un enchantement.
LA GUERRE DES BOUTONS est un roman-jeunesse mais il convient tout à fait à tous les âges de la vie. Il n’a pas vieilli et demeure un pur moment de plaisir. Deux petites faiblesses si je peux me permettre. La finale est excellente mais un peu rapide. J’avais l’impression d’avoir manqué quelque chose. Dans LA GUERRE DES BOUTONS, l’auteur suit surtout le camp de Longeverne. J’aurais aimé en savoir plus sur les sentiments des Velrans et leur plan d’action. Ça nuit un peu à l'équilibre.
En dehors de ces petits détails, LA GUERRE DES BOUTONS est un livre précieux et qui pousse à la réflexion sur la tolérance entre autres et sur le destin des futurs appelés de la première guerre mondiale au cours de laquelle l’auteur Louis Pergaud a perdu la vie.
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