Dans ce livre, Guy Ouellette et Normand Lester racontent le cheminement d'un petit criminel du quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal, en quête de pouvoir et d'argent jusqu'à la tête de la filiale québécoise des Hells Angels, une des plus redoutables organisations criminelles de la planète.

Le destin du plus puissant des gangs criminels canadiens actuels s’est joué dans le dernier quart du 20e siècle, de 1980 à 2000. En vingt ans à peine, une bande de jeunes délinquants jadis désargentés, brutaux et asociaux, liés par leur amour de la Harley-Davidson et par leur quête de sensations fortes, ont fini par conquérir les sommets du crime organisé québécois, voire canadien. Il s’agit d’un fait unique dans l’histoire des pègres occidentales.

Le 18 novembre 1992, à la suite d’une envolée depuis la Colombie digne d’un scénario hollywoodien, l’avion de Raymond Boulanger se pose sur une piste d’atterrissage de la région de la Haute-Mauricie. L’arrestation du pilote et la saisie de son bimoteur - une véritable bombe volante transportant pas moins de 4000 kilos de cocaïne et 45 barils d’essence - a marqué l’histoire criminelle du Canada.

Le 19 septembre 2002, le sergent-détective Roger Ferland est affecté à une nouvelle enquête: il doit prouver qu'un réseau de prostitution juvénile a pris racine dans la ville de Québec. Filatures et écoute électronique permettront à son équipe de mettre au jour non pas un, mais quatre réseaux de proxénètes, et de faire tomber les têtes de plusieurs clients, dont certains hommes d'affaires influents de la Vieille Capitale.

« À 14 h précises, on cogne à la porte. C’est lui, la source que tout journaliste rêverait d’avoir. L’homme de courte stature est armé et dépose son pistolet sur une table. “Are you impressed ? ” me lance-t-il avec un grand sourire. “Yes. Very much.” J’ai devant moi Andrew Scoppa, l’un des confidents du défunt parrain Vito Rizzuto, trafiquant international d’héroïne, et meurtrier sans pitié. » Pour la première fois au pays, un mafieux de haut rang a brisé l’omerta en se confiant à des journalistes.

Les créatrices du balado québecois '' Captives'', Annie Laurin et Michèle Ouellette, racontent treize histoires inédites de crimes réels et disparitions mystérieuses au Québec.

Comment était-ce de vivre dans l'une des villes les plus puissantes et les plus animées du monde antique, une ville huit fois plus densément peuplée que l'est New York de nos jours ? Dans ce guide aussi divertissant qu'instructif, l'historien à succès Philip Matyszak nous présente différentes personnes qui ont vécu et travaillé dans la Rome antique.

Pendant presque 25 ans, la journaliste Isabelle Richer a suivi les procès les plus marquants et les plus significatifs à titre de correspondante au palais de justice de Montréal. Couvrir ainsi la scène judiciaire, c’est côtoyer le pire de la nature humaine, rappelle-t-elle. C’est plonger au cœur de la violence, la détresse, la folie et la douleur. Être ainsi quotidiennement confronté à tant de drames laisse des traces.

Je m'appelle Milena Di Maulo. Avant son assassinat en 2012, mon père, Joseph 'Joe' Di Maulo, était l'un des mafiosi les plus influents du Québec. Le père de mes deux enfants se nomme Francesco 'Frankie' Cotroni; il est le fils de Frank Cotroni, l'ancien dirigeant du clan calabrais, qui se trouve être également mon parrain. Quant au frère de ma mère, mon oncle Raynald Desjardins, on l'a reconnu coupable de complot dans l'affaire de l'assassinat du mafioso new-yorkais Salvatore Montagna, et il est actuellement en prison.

Ex-maire de Huntingdon et figure publique bien connue, Stéphane Gendron rappelle dans cet ouvrage d’une belle profondeur les événements qui ont contribué à bâtir l’image de l’homme en colère qu’il a longtemps projetée. Issu d’une famille dysfonctionnelle où la violence était omniprésente, Gendron a grandi dans la hantise de la mort, au point où l’urgence de vivre a fini par étouffer sa vie. Emportement, agressivité et dépendance inconsciente au trash ont fait de lui un adepte de la haine et du négativisme.