Basé sur l’œuvre de fiction dystopique «1984», écrite en 1949, de George Orwell, le concept de «Big Brother» prend tout son sens dans notre monde moderne numérique : à l’ère du «big data», récolté par l’entreprise privée, et des technologies innovantes en communication et en surveillance, le principe de vie privée est aisément bafoué. Et il est logique de penser que les diverses gouvernances de ce monde mettent à profit, eux aussi, le pouvoir des algorithmes et de la surveillance dans la gestion de leur propre société. Sommes-nous prêt à restreindre autant soi peu notre propre liberté au profit d’une sécurité sociale accrue, mais où l’ingérence de l’État peut facilement outrepasser la simple nécessité de protection?