Pour cet épisode 140, j’appelle Simon Coulombier, artisan cadreur installé à Caen.

Très jeune Simon s’intéresse à la mécanique du vélo. Il n’hésite pas à démonter son VTT dans le garage de la maison de ses parents en compagnie de sa bande de copains. Après son DUT et avec son diplôme d’ingénieur en poche, il va chercher un emploi dans le monde du vélo. Ses études dans la mécanique ne l’avaient pas passionné sans doute, car son attirance pour le vélo était déjà plus forte que celle de toute autre piste professionnelle. Il réussit enfin à mettre un pied dans l’univers dont il rêve depuis l’enfance. Il est embauché chez Moustache Bikes et s’installe dans les Vosges. Il deviendra concepteur de vélo dans cette entreprise française, qui en 2018, est alors en plein développement.

À cette même époque, Simon va découvrir le monde du vélo artisanal qu’il ne connaissait pas du tout. Pour aller plus loin dans la découverte, il s’inscrit à un stage de cadreur chez La Fraise à Roubaix, profitant d’une semaine de vacances. Ce stage va lui permettre d’avancer sur l’usage qu’il pourra faire de ses compétences en matière de conception et son goût pour le travail manuel. Cette découverte va contribuer à lui donner envie de quitter l’ambiance bureau d’études, assis derrière un ordinateur, pour créer lui même un produit qu’il aura conçu et fabriqué entièrement.

La dernière étape sera d’apprendre comment créer sa propre entreprise artisanale et de construire des vélos pour ses premiers clients.

Je vous invite à écouter le parcours de Simon qui est désormais artisan cadreur à Caen.

Internet : https://www.cycles-soca.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/cycles_soca/

Facebook : https://www.facebook.com/cycles.soca

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Pour cet épisode 139 j’appelle Mathieu Leclerq à Paris. Il est coursier et roule quotidiennement en pignon fixe dans la capitale, et comme il aime bien ça, il s’est lancé avec son petit vélo sur la longue distance. Il vient de terminer le Gravelman Paris-Nord - soit 350 km - avec un peu/beaucoup de dénivelé, qu’il a accompli sur son Specialized Allez Sprint Track avec un braquet de 48x18.

Mathieu a découvert le fixe il y a une quinzaine d’années, attiré comme toute une génération de l’époque par les exploits spectaculaires des coursiers New-yorkais, qu’il regardait sur Youtube. Après ses débuts sur un vélo classique converti en fixe, il s’est acheté un premier vrai vélo de fixe, pour exercer son métier de coursier dans Paris. Après une interruption de 2 ans pendant laquelle il a utilisé un vélo cargo, il est revenu au fixe qu’il adore chevaucher dans les rues parisiennes. La passion du fixe a largement débordé le cadre professionnel et il enchaîne les sorties longues avec les copains le week-end et les participations à des épreuves de longue distance 200, 300, 500 km, etc. toujours en fixe.

Il témoigne du retour du fixie, qu’il constate autour de lui dans le monde urbain, et qu’il voit de plus en plus arriver sur les épreuves de longue distance. Écoutons Mathieu qui m’a fait le plaisir de me parler de sa passion pour ce vélo simple et esthétique.

Insta : @fixed_n_cargo

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Pour ce Blabla numéro 138 je vous invite à prendre la direction du Gard, où je retrouve Renaud Roqueirol, Président du club cycliste de Beaucaire.

Renaud préside un club de vélo très ouvert qui propose des activités diversifiées : VTT, Route et Gravel. Il symbolise la porosité qui s'est installée entre les différentes pratiques sportives du vélo. C'est un phénomène que nous voyons aujourd’hui fleurir un peu partout en France. Renaud est justement un exemple de ces cyclistes, qui découvrent de nouvelles façon de faire du vélo. Il était VTTiste et compétiteur de bon niveau à l’époque de ses 20 ans. Il a lâché l’affaire un bon moment, attiré par d’autres sirènes. À la quarantaine il remonte sur la selle de son 26 pouces, qui s’ennuyait dans son garage et il découvre un monde du vélo qui a changé. Il repart en VTT, rejoint le club dont il deviendra plus tard président.

Aujourd’hui c’est un cycliste protéiforme, qui pratique le VTT, le Gravel et la route. En 2024 il s’est même lancé dans l’ultra distance sur route. Il boucle son premier 300 km dans le cadre des Race Across Series. En 2025, il va s’attaquer carrément à une traversée de l’Espagne entre Santander et Valence sur 1000 km.

Renaud nous parle de la reconquête d’un plaisir qu’il avait mis de côté, d’un physique retrouvé après la perte de 20 kilos. Il évoque également les difficultés que rencontre un club, qui veut organiser des événements. Il y a beaucoup à apprendre de son expérience et beaucoup de questions que se pose aujourd’hui un président de club dans un contexte vélo chahuté par l’évolution des mentalités. Écoutons Renaud nous raconter comment il vit le vélo dans sa région du Gard.

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Pour ce Blabla 137 je vous invite à prendre la direction de Laval, où un nouveau Café Vélo, appelé Tartine et Rustine, s’est ouvert en octobre dernier.

Sur Bike Café nous avons l’habitude, depuis 2016, de partir à la découverte de ces lieux vélos différents. Le concept s’est développé un peu partout en France et selon le choix fait par leurs propriétaires, ces lieux vélo proposent des services de réparation et vente de vélo, du café, de la restauration, des événements. Ces cafés à thème attirent les cyclistes (ou pas) qui trouvent dans ces endroits une ambiance conviviale différente des magasins de vélo classiques.

Le lieu que je découvre aujourd’hui est situé dans une petite rue piétonne, côté rive droite de la Mayenne au centre de Laval. Il est tenu par Marine qui gère la partie restauration ; « Tartine » et Damien, le mécanicien vélo, qui est le monsieur « Rustine » des lieux. Ce couple de jeunes entrepreneurs est revenu d’un long voyage à vélo jusqu’au Cap Nord avec ce projet en tête. Il ont pris le temps de préparer leur projet avant l'ouverture. Disposant d’une belle superficie, ils ont ajouté aux services qu’ils proposent, un espace de co-working. Des entrepreneurs peuvent trouver ici des bureaux et des salles de réunion équipées.

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Pour ce Blabla #136 je reçois Jonathan Dubois, créateur de la marque de bière sans alcool Goxoa.

Dans les milieux sportifs et notamment celui du vélo, la bière est le symbole d’une récompense désaltérante à l’arrivée. Les sportifs, comme les autres consommateurs, sont sensibles aux subtils arômes des houblons et des malt assemblés dans les brasseries. Le problème dans tout cela c’est l’alcool. Certains sportifs le rejette et sa distribution ne peut se faire que dans des lieux possédant la fameuse licence IV,

Dans le vin, comme dans la bière, l'absence d'alcool est perçu comme un critère de non qualité.. À force de recherche et d’obstination il semblerait que les choses évoluent. Aujourd’hui, certaines bières sans alcool tiennent leur rang face aux bières alcoolisées. Belle aubaine pour le consommateur qui ne pourra plus se priver de cet instant festif d’après course et belle perspective pour des lieux de rassemblements sportifs qui ne possèdent pas la licence IV.

En 2022, Jonathan Dubois créé à Montpellier, la startup Superbeer qui est partie à la conquête des amateurs de bière sans alcool avec sa marque phare GOXOA. Jonathan est un sportif engagé en triathlon et pour garder la forme il évitait tout breuvages alcoolisé. Déçu par les bières sans alcool qu'il trouvait, il a eu l'idée d'en créer une. Dans ce podcast il nous explique l'histoire de la création de Goxoa. Fin 2024 une IPA est née, pour venir offrir aux consommateurs un peu de diversité au côté de la blonde Ale.

Le site d'GOXOA https://goxoa.co/

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Pour ce Blabla 135, j’ai invité Cédric Amand, organisateur de l’épreuve UCI Monaco Gravel Race, qui aura lieu en avril dans les Alpes Maritimes. Cédric est un gars du nord. Il a été triathlète à haut niveau, au début des années 2000. Pour pratiquer son sport et s’entraîner, il s’est installé dans le sud et depuis cette époque il arpente ce territoire de jeu qui est un véritable paradis pour les pratiquants de sports en nature. À 28 ans il arrête le triathlon pour devenir coach sportif afin de partager, avec les athlètes qu’il entraîne, ses connaissances et son expérience. Il organise des Trails dans sa région et découvre le gravel. Il créé une série d'événement dans cette nouvelle discipline émergente, qu’il baptise « La Baroudeuse ». Il fait découvrir aux participants les pistes et les petites routes du Mercantour et bien au-delà il les entraîne sur des formats longue distance route et gravel.

Grâce à cette expertise reconnue, l’UCI et la fédération cycliste de Monaco lui ont fait confiance pour organiser cette manche monégasque du circuit Gravel World Tour qui arrive en 2025 à sa 4ème édition. Cédric nous expliquera dans ce podcast pourquoi il organise l’épreuve sous l’égide de Monaco. Pas d’inquiétude, il proposera un autre terrain de jeu que le circuit de F1 de la principauté.

Le petit village de Peille, où il réside, sera le point de départ de l’épreuve, plus précisément il sera situé au col Saint Pancrace, juste à côté. Situé à plus de 600 m d’altitude, c’est la porte d'entrée du Mercantour qui ouvrira aux coureurs les pistes jusqu’au col de Braus. L’épreuve du Monaco Gravel Race est une belle opportunité pour ceux qui vise le championnat mondial qui aura lieu en 2025 à Nice sur des pistes absolument identiques. Une bonne occasion de venir ici pour se familiariser au terrain et pour tester son matériel.

Toute les infos sur le site de la Monaco Gravel Race : https://monacogravelrace.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/monacogravelrace

Facebook : https://www.facebook.com/monaco.gravel.race.uci/

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Joffrey Maluski a 31 ans et il est photographe, videaste et aventurier. C’est en 2017 que ce goût pour la découverte du monde a commencé. À l’époque c’est en Van qu’il effectue un road trip de deux ans, du Canada au Guatemala. Cette expérience va réorienter sa vie et de retour en France, il élabore un projet de Tour du Monde à vélo. La pandémie de COVID-19 va lui mettre des bâtons dans les roues et il mettra à profit cette période pour découvrir la France à vélo, roulant avec gourmandise, dans les Alpes et les Pyrénées, en mode bikepacking. Depuis, il ne cesse de pédaler, traversant les Hautes Terres d’Islande en été comme en hiver, atteignant le Cap Nord, et plus récemment, bravant la Nuit Polaire en Laponie.

C’est en découvrant sa traversée hivernale de l’Islande que nous avons découvert Joffrey. Plus exactement c’est Colin, notre webmaster, qui a fait circuler à l’équipe le lien vers ses réseaux sociaux et son site. La baseline de notre site étant : "le vélo est une aventure", il était naturel que j’appelle Joffrey, pour savoir comment il est tombé dans le chaudron de l’aventure à vélo.

Excusez la voix un peut enrouée de Joffrey, qui tenait un bon rhume lorsque je l’ai appelé.

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Pour ce Blabla #133 je vous invite à prendre la direction du Val de Loire pour rencontrer Brivaël Laurendeau, qui a créé les Cycles Quokka. Ce jeune cadreur de 24 ans est un passionné et depuis 10 ans il vit vélo, il pense vélo, il dort vélo et maintenant dans son atelier il fabrique et invente des vélos pour des clients tout aussi passionnés que lui.

Brivaël a installé son atelier à La Possonnière, dans un petit village situé sur les bords de la Loire, entre Ancenis et Angers. Le lieu où il s’est installé n’est pas le choix du hasard, mais plutôt celui du retour au source, car après avoir fait son compagnonnage, il est revenu se poser dans le berceau familial.

Après son bac scientifique Brivaël, qui bricolait des vélos depuis l’âge de 14 ans, a choisi la voie de sa passion, qui le poussait a devenir cadreur. Lorsque il a repeint et construit à l’époque son premier pignon fixe, il a su que ces objets à deux roues et ce sport allaient faire partie de son identité pour le reste de sa vie.

Comme il n’existe pas de formation à ce métier, il est passé par la filière apprentissage via les compagnons du devoir. Il alternait la fabrication de vélos chez Cyfac et celle de toutes sortes de ferronneries dans les ateliers des compagnons. Après ces 2 ans d’apprentissage il passe en CDI chez Cyfac, se consacrant alors totalement à la fabrication de cadres pour la marque tourangelle. En 2023 il décide de créer son propre atelier pour fabriquer des vélos qui lui ressemble. À 24 ans, Brivaël est un des plus jeune, sinon le plus jeune des artisans cadreurs indépendants. Lors du concours de machines 2023, il a été obtenu le prix du jeune talent, avec une superbe randonneuse conçue pour le Paris-Brest-Paris. Il adore le pignon fixe et propose quelques superbes modèles minimalistes, mais son talent s’exprime également sur la fabrication de gravel ou de randonneuses en acier.

Je vous laisse écouter Brivaël dans ce Blabla, où son enthousiasme et sa passion ressortent dans chacune de ses phrases.

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