Il n’est pas toujours facile, quand on est artiste, d’avoir confiance en ce que l’on créer, parce qu’il n’y pas de méthode prédéfinie et que souvent on n’a pas vraiment appris à s’écouter.
Dans mon cas, à cause de contraintes techniques ( en fait neurologiques ) évidentes, j’ai mis du temps à comprendre que je pouvais écrire et composer. J’avais le sentiment d’avoir ma propre logique, et j’essayais de m’adapter à des méthodes qui allaient à l’encontre de mon fonctionnement. Je perdais donc confiance en moi ou j’abandonnais.
Le mot dyspraxie - trouble neurologique qui se caractérise par une difficulté à réaliser des gestes coordonnés et ou à organiser ses pensées - a enfin expliqué ce que je ressentais. Sur le papier ça paraissait plutôt contraignant dans la vie de tous les jours, mais en fait tout un tas de possibilités créatives s’ouvraient à moi si je m’écoutais. J’ai appris à faire confiance à mes oreilles et à ce que je ressentais, en développant mes propres outils de création.
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