La crise sanitaire est mondiale et vous êtes près de 40% d’expats français à être revenu ou vouloir revenir en France. Nous pensons donc à vous, à vos familles, à ce sentiment du retour obligé ou tout au moins difficile à vivre car embrumé de complications dû à la covid. En allant sur les forums, les pages facebook et autres rencontres virtuelles entre expats et surtout exexpat, nous vous avons trouvé extrêmement résilient et ça nous console. Mais parfois le plus gros problème français, déjà compliqué en temps normal, vient une nouvelle fois ralentir le retour d’expatriation : l’administration. Bien sûr nous avons déjà eu un obstacle supprimé : avoir accès à la sécurité sociale sans délai de carence. Mais pour l’instant le prolongement de cet amendement est prévu jusqu’au 30 septembre… alors que de plus en plus d’expats rentrent. Ce qui nous a frappé en ce mois de septembre plombé par le coronavirus, ce sont nos enfants. Il est sûrement déjà assez difficile de vivre avec des adultes masqués, faire attention à qui on touche dans la cour de récré, de mettre un masque au collège de 8h à 17h30 dans des salles de classe caniculaires… Mais quand on rentre d’un pays étranger où on a grandi, qu'on a 11 ans et qu’on y a laissé ses amis et que le rectorat français n’est pas capable de nous attribuer un collège où aller s’éduquer le jour de la rentrée… c'est insupportable
Ecoutez l’histoire d’Anne rentrée au mois d'août de 9 ans d'expatriation à Singapour avec ses 3 enfants et son mari… Même si tout s’est précipité, elle a réussi à répondre aux milliers de papiers inutiles que demande notre administration pour avoir un collège pour sa fille… Et pourtant le 1er septembre, l’école commence à la maison.
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