• Paroles d'aidants

  • Auteur(s): Le Monde
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Paroles d'aidants

Auteur(s): Le Monde
  • Résumé

  • Des témoignages sans fard, émouvants et drôles parfois qui nous plongent dans le quotidien de personnes soutenant des proches qui ne peuvent plus vivre sans un accompagnement.


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Épisodes
  • "Ca n’a pas été simple. On veut tellement faire qu’on en fait trop"
    Nov 10 2020

    Amélie, 50 ans et mère de 3 enfants, habite à Saint Pierre d’Oléron en Charentes Maritime. Elle est agent d’accueil à la mairie. Fin 2017, sa mère, Françoise, qui habite Narbonne se retrouve alitée à cause d’un mal au dos. En février 2019, son compagnon qui s’occupait d’elle décède. A l’époque Amélie n’a pas vu sa mère depuis 9 ans. « Elle est assez irritable et donc je préférais mettre de la distance, l’avoir au téléphone régulièrement… » Pourtant en juin 2019, Amélie décide de rapatrier sa mère de presque 80 ans chez elle, lui laisse sa chambre, son espace. « Ca n’a pas été simple. On veut tellement faire qu’on en fait trop. Et la personne elle vous en demande encore plus. Du coup, elle vous bouffe. Ca s’est ressenti au travail. J’étais terne, j’emmenais ma mère au travail… »


    La santé de Françoise s’améliore. Il y a quelques mois, elle trouve une petite maison et s’installe au bout de la rue d’Amélie. Chaque matin, une aide-soignante vient l’aider… Amélie continue d’aller la voir presque chaque soir mais la charge est moins lourde. « Là je commence à penser à moi. Je prends un peu plus de temps pour aller manger avec mes copines. Je me remets à lire, je fais des puzzles, des petits coins pour le corps . C’est des petites choses, simples, mais j’avais pas le temps avant ». Et les relations avec sa mère se sont améliorées : « Si j’ai pas besoin d’aller le soir, j’y passe quand même, on boit un verre, on parle de l’actualité, on a des rapports un peu plus mère, fille ».



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    9 min
  • « Il est hors de question que je fasse carrière pour sacrifier le bien-être de mon fils »
    Oct 20 2020
    Arnaud, 44 ans et sa femme Adeline, 40 ans, habitent au Creusot en Saône et Loire. Il y a presque 5 ans, à la naissance de Côme, leur troisième enfant, ils apprennent que le petit garçon est porteur de trisomie 21. Adeline accuse le coup : « Je me disais : ‘Tiens il y a une semaine, j’étais encore dans ma vie d’avant. Là maintenant je suis dans une autre vie. Et je ne sais pas où je vais.’ » Elle prend un congé parental de deux ans puis se reconvertit. Aujourd’hui, elle suit des études d’infirmière, aux horaires peu flexibles. Alors Arnaud s'occupe beaucoup des deux aînés et gère les rendez-vous médicaux de Côme, en parallèle de son emploi de fonctionnaire. Il a renoncé à accéder au grade supérieur, qui lui demanderait d’être mobile géographiquement. « Il est hors de question que je fasse carrière pour sacrifier le bien-être de Côme », dit-il.


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    11 min
  • « On ne demande pas comment va l’aidant, en fait… »
    Oct 6 2020
    Lydie Petitmangin habite à Ancy-sur-Moselle, près de Metz. En 2015, Thierry, son mari présente des difficultés au travail. Puis il est licencié. Petit à petit ses troubles de mémoire s’aggravent. En 2018, alors qu’il a 51 ans, le diagnostic tombe : Thierry est atteint de la maladie d’Alzheimer. « J’avais peur que tout à coup mon mari ne me reconnaisse pas, ne sache plus manger, assumer les richesses du quotidien. Je n’avais que ça en tête. Comme si du jour au lendemain, on allait tomber là dedans », se souvient Lydie. Mais l’évolution de la maladie est plus lente et la vie s’organise. Lydie est assistante sociale, et quand elle travaille, il n’est pas rare que Thierry l’appelle pour lui faire répéter le menu du déjeuner, la liste des courses… « Je m’énerve et puis je m’en veux. Mais je me dis que ça fait partie du jeu. Je pense qu’il n’y a pas d’aidant parfait. Et puis qu’on a le droit d’être un peu faible parce qu’on souffre aussi. Et quand je me dis ça je me sens un peu moins coupable ».


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    11 min

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