L’art de faire la paix, pas la guerre.

L’illusion de la paix : l’expérience afghane

En 1973, un coup d’État crée beaucoup d’instabilité en Afghanistan.

Le monarque Mohammad Zaher Shah est renversé après un règne de près de quarante ans. La période relativement paisible de l'histoire moderne de l'Afghanistan prend fin.

Des années plus tard, en 2001, après les attentats en sol américain sur le World Trade Center à New York, George W. Bush, alors président des États-Unis, ordonne une intervention en Afghanistan.

Le 29 février 2020, un accord de paix est signé entre les États-Unis et les Talibans à Doha, au Qatar. Cet événement ouvre la voie à un retrait total des troupes américaines après 18 ans de guerre et à des négociations de paix inédites interafghanes.

Pourtant, le 15 août 2021, l’Afghanistan passe aux mains des talibans à la suite de la fuite de son président, Ashraf Ghani. En dix jours, ce groupe fondamentaliste marque la fin de deux décennies de présence américaine au pays.

Depuis, en dépit d’une certaine stabilité, la population afghane ne connaît pas vraiment la paix. Les femmes, pour qui il est interdit de travailler ou d’étudier au-delà de l’école primaire par exemple, vivent un véritable apartheid de genre.

La paix en Afghanistan est-elle donc une illusion ?

L’équipe de Sans escale a choisi de discuter de ce sujet avec le journaliste et réalisateur franco-afghan Mortaza Behboudi, né en 1994, au moment où les Talibans font leur entrée en force sur la scène afghane. À travers ses enquêtes, il nous offre une perspective unique sur la difficulté de son pays à trouver la paix.

Mortaza Behboudi avait deux ans lorsque ses parents ont dû fuir le pays vers l’Iran où il a ensuite grandi. Il a d’ailleurs été un des rares journalistes européens à s’y rendre pour documenter le mouvement « Femme, vie, liberté. » né après la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, trois jours après son arrestation pour non-respect du port du voile. Son livre Femme, vie, liberté, Un reporter infiltré au coeur de la révolte iranienne, co-écrit avec Marine Courtade et publié aux éditions Hachette Canada, sortira d’ailleurs en librairie dès le 1er mars.

Animatrices:

Sabrina Myre, conseillère principale en communication et aux partenariats du CÉRIUM et Ryoa Chung, codirectrice du Centre de recherche en éthique, professeure au Département de philosophie dans le domaine de l’éthique des relations internationales et chercheuse au CÉRIUM.

Recherchiste : Aurélia Crémoux, étudiante au certificat en journalisme à l’Université de Montréal et journaliste indépendante

Réalisation : Caroline De La Motte, réalisatrice indépendante

Production réalisée en collaboration du Centre de recherche en éthique et avec le soutien de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et d’UdeM International.

Retrouvez tous nos épisodes au cerium.umontreal.ca/medias/balado-sans-escale/ ou sur votre plateforme de balado préférée.

L’art de faire la paix, pas la guerre.

Peut-on encore croire à la paix en 2025 ?

Selon l’organisation Armed Conflict Location and Event Data, le nombre de conflits a doublé dans le monde au cours des cinq dernières années : une personne sur huit est désormais exposée à la guerre.

En 2024, plus de 233 000 personnes auraient été tuées dans un conflit sur la planète, ce qui représente une hausse de 30 % par rapport aux 179 000 morts de l’année précédente. L’augmentation des conflits armés dans le monde est bien réelle et ces chiffres ont de quoi préoccuper ceux et celles qui se consacrent à l’irénologie, la science de la paix.

Alors que l’Organisation des Nations unies fête ses 80 ans cette année, son secrétaire général, Antonio Guterres, a rappelé ses priorités dans son grand discours à la mi-janvier : apaiser les tensions, forger et maintenir la paix.

Mais est-il idéaliste et naïf de croire encore à la paix en 2025 ?

L’équipe de Sans escale a choisi de discuter de ce sujet avec un spécialiste de la paix, Carl Bouchard, professeur titulaire au Département d’histoire de l’Université de Montréal, vice-doyen à la Faculté des arts et des sciences, chercheur au CÉRIUM et auteur du livre La Paix, malgré tout. Un siècle de réflexions et d’actions contre la guerre.

Animatrices :

Sabrina Myre, conseillère principale en communication et aux partenariats du CÉRIUM, et Ryoa Chung, codirectrice du Centre de recherche en éthique, professeure au Département de philosophie dans le domaine de l’éthique des relations internationales et chercheuse au CÉRIUM.

Recherchiste : Aurélia Crémoux, étudiante au certificat en journalisme à l’Université de Montréal et journaliste indépendante

Réalisation : Caroline De La Motte, réalisatrice indépendante

Production réalisée en collaboration du Centre de recherche en éthique et avec le soutien de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et d’UdeM International.

Retrouvez tous nos épisodes au cerium.umontreal.ca/medias/balado-sans-escale/ ou sur votre plateforme de balado préférée.

Donald Trump sera le 47e président des États-Unis à compter du 20 janvier prochain. Son élection a été remportée grâce, entre autres, à plusieurs messages qu’il a martelés : mais celui sur la sécurité a particulièrement résonné chez les Américains.

Les États-Unis ont le plus gros budget militaire au monde, 916 milliards de dollars ont été consacrés aux dépenses militaires en 2023, ce qui représentait 40% des dépenses militaires mondiales. Pourtant, dans l’Indice de paix globale (Global Peace Index), un outil qui classe les pays d’après une vingtaine d’indicateurs dans trois grandes catégories : les conflits internes et internationaux, la sécurité et l’insécurité sociétales et la militarisation, les États-Unis se trouvent en 2024 à la 132e position sur 163 pays, juste avant l’Iran et le Liban.

Alors que les États-Unis sont loin de se trouver au sommet des pays les plus pacifiques, est-ce que les Américains ont raison de s’inquiéter pour leur sécurité ?

L’équipe de Sans escale a choisi d’analyser comment Donald Trump va faire du sentiment de sécurité un des moteurs de sa présidence aussi bien au niveau national qu’au niveau international.

Sabrina Myre et Frédéric Mérand reçoivent David Grondin, professeur titulaire au Département de communication à l’UdeM et chercheur au CÉRIUM.

La nouvelle mouture du balado Sans escale a l’ambition de vous donner les clés pour mieux comprendre un enjeu en trente minutes. Pour relever ce défi, nous réunissons le style journalistique de Sabrina Myre et la pensée universitaire d’un(e) coanimateur(trice) issu(e) de la communauté de recherche du CÉRIUM. Le duo explore un même thème pendant trois épisodes en recevant en studio différent(e)s invité(e)s qui, comme lui, sont passionné(e)s par l’international.

Au cours de la saison 4, Sabrina Myre et Frédéric Mérand se demandent pourquoi le monde retient son souffle quand les Américain(e)s votent.

Animateur(rice)s: Sabrina Myre, Conseillère principale en communication et aux partenariats du CÉRIUM et Frédéric Mérand, directeur du Département de science politique de l'Université de Montréal, professeur titulaire et chercheur au CÉRIUM Recherchiste : Aurélia Crémoux, étudiante au certificat en journalisme à l’Université de Montréal et journaliste indépendante Réalisation : Caroline de la Motte, réalisatrice indépendante

Production réalisée avec le soutien de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et d’UdeM International.

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