Épisodes

  • Émission spéciale consacrée à David Lynch et à Twin Peaks
    Jan 18 2025

    Le rideau rouge est tombé définitivement : un géant du cinéma du cinéma a tiré sa révérence, et nous lui consacrons une émission spéciale.
    David Lynch était un révolutionnaire, un artiste polyvalent qui aura marqué son art avec l'ambiance inquiétante, énigmatique et obsédante de ces films.
    Nous rediffusons l’émission que nous avions consacrée à cette œuvre quintessentielle de l’univers de David Lynch : la série Twin Peaks.

    En avril 1990, le 8 précisément, était diffusé sur la chaîne ABC aux Etats-Unis, un OFNI, un Objet filmique non identifié, un feuilleton (comme on disait alors) signé d’un des grands réalisateurs américains David Lynch, qui décroche d’ailleurs la même année, la Palme d’Or en 1990 avec Sailor et Lula.

    On ne le sait pas encore en 1990, mais cette série va révolutionner la création audiovisuelle. Cette série, dont les fans célèbrent les 30 ans, c’est bien sûr Twin Peaks, dont les deux premières saisons sont disponibles sur Canal+, le long métrage Fire walks with me, qui a tué Laura Palmer est accessible sur Netflix, et les trois saisons, incluant donc Twin Peaks the return diffusée en 2017, sont rassemblées dans un coffret.

    Que raconte cette série ?

    Pourquoi est-elle devenue culte ?

    Quelles sont les multiples pistes d’interprétation, certaines ésotériques, qui s’y rattachent ?

    Quel en est l’héritage ?

    Nous explorons ces différents thèmes, ce samedi, en compagnie de deux connaisseurs, critiques sériephiles:

    Charlotte Blum, productrice d’émissions sur OCS, et Axel Cadieux, auteur du livre Voyages à Twin Peaks, paru en 2017, chez Capricci.

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    49 min
  • Sharon Stone, la revanche d'une blonde
    Jan 11 2025

    De Basic Instinct à Casino, retour sur la trajectoire de battante de Sharon Stone, actrice prolifique qui s’est imposée dans un monde d’hommes. Dans Sharon Stone, l'instinct de survie, un documentaire éclairant, raconté par Julie Gayet, Nathalie Labarthe revient sur la vie et la filmographie de l'actrice devenue célèbre grâce à sa prestation explosive dans Basic Instinct. Notre invitée, cette semaine, est Nathalie Labarthe.

    Sharon Stone est inscrite à jamais dans l’inconscient collectif comme un sex-symbol. Mais derrière cette image encombrante se révèle une actrice brillante au caractère bien trempé. La réduire à une femme fatale à la filmographie inégale, passant du délectable Broken Flowers à l’improbable Sliver, revient ainsi à passer à côté du mystère de cette comédienne devenue iconique. Adolescente déterminée à s’arracher à un milieu modeste et violent, elle quitte tôt la campagne de Pennsylvanie pour rejoindre New York, où elle cumule petits boulots et étude des beaux-arts. Pour lancer sa carrière, elle accepte d'incarner le stéréotype de la blonde un peu sotte avant de décrocher plusieurs grands rôles qui lui permettent de décoller, dont le mythique Casino, aux côtés de Robert De Niro et Joe Pesci. Au-delà du jeu, elle s’invente un personnage public bourré d’humour, qui ne manque pas de repartie.

    S’imposer dans un monde d’hommes a été le combat de sa vie. Que ce soit à Hollywood, sur les plateaux de télévision ou dans son intimité, Sharon Stone a fait face, tout au long de sa carrière, à une misogynie décomplexée, qu'elle évoque notamment dans l’émission d’Oprah Winfrey Super Soul Sunday en 2021, à la suite du mouvement #MeToo. Parce qu’elle les défie en réclamant l’égalité salariale, les patrons des studios iront jusqu'à la surnommer « les plus grosses couilles de Hollywood ». Tissant des images d’archives et des interviews dans lesquelles elle se raconte avec un humour ravageur, ce documentaire retrace la carrière d’une star batailleuse et résiliente face aux traumatismes de l’enfance, à la maltraitance médiatique et au machisme insondable des studios hollywoodiens.

    Sharon Stone, l'instinct de survie à voir sur Arte.tv

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  • «Dahomey» de Mati Diop : retour au pays natal de 26 trésors pillés pendant la colonisation
    Jan 6 2025

    Le 10 novembre 2021, 26 œuvres d’art étaient restituées à la République du Bénin, 26 trésors royaux du Dahomey pillés par les troupes coloniales françaises à la fin du XIXe siècle. C'est ce rapatriement que documente Dahomey, le deuxième long métrage de la cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop. Dahomey, sacré de l'Ours d'or à la dernière Berlinale. (Rediffusion)

    Que devient une œuvre quand on lui ôte son attribut cultuel, symbolique, et qu’on l’expose dans un musée, qui plus est dans un lieu étranger ? Les statues peuvent-elles mourir et renaître ?

    C’est l’une des questions que l’on se pose quand on voit Dahomey, film hybride entre documentaire sur le processus de restitution d'œuvres conservées au Musée du quai Branly à Paris et qui vont faire le voyage retour pour Cotonou. Documentaire aussi quand Mati Diop filme un débat entre étudiants à l'université d'Abomey au Bénin. Mais fiction quand elle nous fait entendre, en voix off et langue fon, le monologue intérieur d'une des œuvres, la statue anthropomorphe du roi Ghezo.

    À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le retour sur la 81e édition de la Mostra de Venise avec Elisabeth Lequeret qui a été impressionnée, hors compétition, par le film Soudan, souviens-toi de Hind Meddeb.

    Pauses musicales : Fountain DC Starburster et Angélique Kidjo Sunlight to my soul

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    49 min
  • Raoul Peck pour le documentaire sur le photographe sud-africain Ernest Cole
    Dec 28 2024

    C'est un film rendu possible par la découverte d'un trésor. En 2017, 60 000 négatifs et photos du Sud-Africain Ernest Cole sont découverts dans les coffres d'une banque suédoise où ils dormaient depuis plusieurs décennies. Ernest Cole, né en 1940, mort en 1990, son nom est peu connu du grand public, mais c'était un incroyable photographe qui a documenté l'apartheid et la ségrégation aux États-Unis. Le réalisateur Raoul Peck présentait à Cannes en mai dernier son nouveau film, Ernest Cole : photographe, dans lequel il retrace le parcours et le travail du photographe.

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  • Nabil Ayouch rend leur dignité aux cheikhates avec «Everybody Loves Touda»
    Dec 21 2024

    Au commencement, il y eut un cri, devenu chant : la Aïta, ce chant qui s’envola dans les montagnes de l’Atlas au Maroc au XIXe siècle, est poussé par des femmes insoumises et libres, qui incarnent la résistance face aux puissants de tous ordres et qui célèbrent le corps et les plaisirs. On les appelle les cheikhates. Avec Everybody Loves Touda, en salles en France, le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch dresse le portrait d'une femme qui se vit avant tout comme une artiste.

    Everybody Loves Touda a été projeté en sélection au dernier Festival de Cannes.

    Nous recevons Nabil Ayouch, ainsi que l'interprète du film, Nisrin Erradi.

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi, un reportage de notre correspondant au Maroc, François Hume, qui est allé voir les Ateliers de l’Atlas, la pépinière des cinéastes africains, et puis on parlera projections alternatives de film au Tchad avec notre reporter Nadia Ben Mahfoudh.

    À écouter aussiNabil Ayouch : «Avec "Everybody loves Touda", j'ai voulu rendre leur honneur aux cheikhates»

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  • Cinéma au Sénégal : gros plan sur Dakar Court
    Dec 16 2024

    Au Sénégal se tient du 9 au 14 décembre 2024, la 7e édition du festival Dakar Court, vitrine de choix sur la production panafricaine de courts métrages de fiction. Bilan de ce festival devenu un incontournable de la cinéphilie dakaroise avec nos quatre invités : Maguette-Betty Danfakha, directrice de Dakar Court, et les producteurs et productrices : Angèle Diabang, Kalista Sy, Oumar Sall et Souleymane Kébé.

    Une émission enregistrée depuis l'Institut français de Dakar.

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  • Martin Scorsese, l’affranchi
    Dec 7 2024

    Martin Scorsese, l’un des plus grands cinéastes contemporains, a transmué en or sa fascination pour les marginaux en se référant sans cesse à ses racines italo-américaines. Nous en parlons avec Camille Juza et Yal Sadat, auteurs du documentaire « Martin Scorsese l’Italo-Américain », diffusé sur Arte à partir du 11 février 2024, à l’occasion d’une soirée spéciale consacrée à l’auteur du « Loup de Wall Street » (Rediffusion)

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  • «Il était une fois Michel Legrand» : le documentaire célèbre l'œuvre d'un génie de la musique
    Nov 30 2024

    Il était une fois un musicien de 86 ans resté toute sa vie un enfant, un enfant du classique et du jazz, qui a fait tourner les moulins de nos cœurs.
    David Hertzog Dessites célèbre, dans son documentaire «Il était une fois Michel Legrand», le génie du compositeur qui n'a eu de cesse de se réinventer jusqu'à sa mort.

    Né en 1932, Michel Legrand se distingue par des prédispositions précoces : il se met au piano à 4 ans, intègre le Conservatoire de Paris à 11, et connaît un grand succès dès ses 24 ans avec le disque I Love Paris vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.

    L'amoureux du jazz formé à la musique classique devient un arrangeur que les maisons de disques et les chanteurs et chanteuses s'arrachent. Puis Michel Legrand se retrouve aspiré par la Nouvelle Vague qui déferle sur le cinéma : Jean-Luc Godard, Jean-Paul Rappeneau et surtout Jacques Demy font appel à lui.

    Michel Legrand signe les bandes originales des films de Demy : Les parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. Le succès de ces comédies musicales à la française lui ouvre les portes de Hollywood. Il y gagnera trois Oscars, dont un pour la chanson «Les moulins de mon cœur» composée pour L'Affaire Thomas Crown.

    Le documentaire «Il était une fois Michel Legrand» revient sur ce parcours exceptionnel, mêlant images d'archive et interviews exceptionnelles ainsi que la captation du dernier concert de Michel Legrand, celui de la Philharmonie de Paris en décembre 2018. Ce film a été présenté en sélection au festival de Cannes dans la section Cannes classic.

    Avec vous, nous reviendrons sur la vie et l’œuvre de ce génie de la musique, rendu célébrissime par ses bandes originales de films comme Les demoiselles de Rochefort, Les parapluies de Cherbourg, L’affaire Thomas Crown ou Yentl.

    À l’affiche également de notre cinéma, une rencontre avec la réalisatrice syrienne Hala Alabdalla célébrée par les Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil.

    Musiques : Michel Legrand (Les moulins de mon cœur, Legrand Jazz, Yentl), Matthieu Boogaerts Ma jeunesse.

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    49 min