Epiceries, restaurants, commerces de bouche… Les grossistes doivent chaque jour approvisionner de nombreux clients pour nourrir Paris. Rungis, le plus grand marché de gros d’Europe, les fournit entre autres en matière première fraîche et surgelée. Mais, pendant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), la circulation risque d’être perturbée, tout particulièrement aux abords des sites de compétition. Le cœur de la capitale et les abords de la Seine seront, par exemple, peu accessibles.

Il risque donc d’être compliqué pour les livreurs de servir en temps et en heure leurs clients. Et pourtant, il va falloir nourrir les 15 millions de touristes présents, en sus des Parisiens. En mars, le gouvernement prévoyait « un flux de marchandises multiplié par deux, soit huit millions d’enlèvements ou de livraisons prévus chaque semaine pendant les Jeux ». Une plate-forme cartographique en libre accès, Joptimiz, a d’ailleurs été créée. Elle répertorie, à la rue près, les places de livraison et permet de créer un laissez-passer numérique, sous forme de QR code.
Quelle organisation en coulisse ? Comment les principaux concernés se préparent-ils ? Le Monde y consacre son cinquième et dernier épisode de la saison 2 du podcast « Un quart d’heure en ville » sur les mobilités.

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« Un quart d’heure en ville » est un podcast du « Monde », réalisé avec le soutien de Toyota. Réalisation du podcast : Marjolaine Koch. Suivi du podcast : Joséfa Lopez. Suivi éditorial du projet : Emmanuel Davidenkoff, Joséfa Lopez. Edition : Guillemette Echalier. Identité graphique du podcast : Marianne Pasquier, Thomas Steffen, Léa Girardot. Iconographie : Sandra Grangeray. Partenariat : Sonia Jouneau, Morgane Pannetier.

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« Il y a des gens qui payent pour faire le Paris-Dakar. Moi je leur dis, “prenez un fauteuil roulant et traversez Paris en transport. C’est un challenge de tous les jours !” » Ces mots sont de Jean-Luc Simon, 66 ans, militant de la cause du handicap, vice-président du Conseil national consultatif des personnes handicapées. Comme lui, en France, en 2021, 6,8 millions de personnes de 15 ans ou plus déclaraient vivre avec un handicap physique, sensoriel ou cognitif, selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. Sans pouvoir emprunter des escaliers, lire des panneaux de signalisation ou supporter la foule, comment se déplacer, particulièrement dans une grande agglomération comme Paris ? C’est l’objet de ce quatrième épisode de la saison 2 du podcast « Un quart d’heure en ville » sur les mobilités. Le Monde a notamment suivi Jean-Luc Simon dans un trajet du quotidien sur le RER B pour découvrir les transports à hauteur de fauteuil roulant.


Pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, l’accessibilité des transports était l’un des piliers de la candidature de Paris, alors que près de 350 000 spectateurs en situation de handicap sont attendus dans la capitale. Cet effort pour l’accessibilité ne date pas d’hier. Depuis 2005, une politique de transformation du réseau est menée en partenariat avec les associations, les opérateurs – à l’image de la RATP et de la SNCF –, les collectivités territoriales et la région Ile-de-France. Dans Paris intra-muros, la totalité des tramways et un peu plus de 80 % des arrêts de bus sont ainsi aujourd’hui accessibles aux personnes à mobilité réduite. Mais, pour le RER et le métro, le défi demeure difficile à relever.

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« Un quart d’heure en ville » est un podcast du « Monde », réalisé avec le soutien de Toyota. Reportage et montage : Joséfa Lopez. Mixage : Jules Benveniste. Suivi éditorial : Emmanuel Davidenkoff, Joséfa Lopez. Edition : Guillemette Echalier. Identité graphique du podcast : Marianne Pasquier, Thomas Steffen, Léa Girardot. Iconographie : Sandra Grangeray. Partenariat : Sonia Jouneau, Morgane Pannetier.

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Depuis les rives de Seine, on observe un joyeux manège. Dans un sens ou dans l’autre, on peut croiser les célèbres bateaux-mouches, symboles du tourisme fluvial. Chaque année, ce sont près de huit millions de touristes qui profitent de promenades sur les 700 kilomètres de voies navigables d’Ile-de-France – la Seine bien sûr, mais aussi la Marne, l’Oise et l’Ourcq.

Au détour d’un pont, on aperçoit aussi de longues barges, chargées de marchandises. Avec l’avantage de ne pas congestionner les axes routiers et d’être moins polluant, le transport fluvial de fret représentait sur le bassin de la Seine, en 2023, plus de 18 millions de tonnes, soit l’équivalent de 724 000 camions, selon les données de Voies navigables de France.

Pour le moment, quid des transports en commun ? Les navettes fluviales n’ont pas encore remplacé – ou tout du moins concurrencé – les métros, bus ou RER. Alors, qu’est-ce qui coince ? Au-delà du côté « loisirs », pourrait-on permettre à ce mode de transport de se développer davantage pour les trajets du quotidien ? Les Jeux olympiques et paralympiques pourraient-ils jouer un rôle ? On s’y intéresse dans l’épisode 3 du podcast « Un quart d’heure en ville », avec le journaliste Jules Benveniste.

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