French Art

On ne présente plus la comtesse de Ségur, auteur des célèbres Malheurs de Sophie qui édifièrent des générations d'enfants. "Jean qui rit et Jeannot qui pleure" sont deux cousins qui quittent la Bretagne pour aller travailler à Paris. Le caractère agréable de Jean lui attire l'estime et la sympathie de tous ; malgré les bons conseils de son entourage, Jeannot cède de plus en plus à une nature canaille.

Jean-Marc Parisis a toute l'admiration de Laurence Biava. Depuis la première rencontre en 2010, l'auteur suit Parisis, note ce que l'on dit ici ou là de cet auteur et partage la plupart de ses livres. C'est évident elle aime son style - il suffit de relever "J'aime votre rigueur, elle est comme une émanation de vous parfaite... J'aime votre écriture parce que j'y entends une inflexion intense d'amour provoquée par la vue ou l'écoute de l'utre."

Laurence Biava est peut-on dire amoureuse de François Mauriac. Sa façon d'en parler, avec x fois le verbe aimer est renforcée par le suivi des parcours de l'auteur et des messages d'ailleurs nombreux qu'il livre sur Malagar.

"Jean de La Fontaine naquit à Château-Thierry, en Champagne, le 7 juillet 1621. Son père Charles, qui était maître des eaux et forêts, avait épousé la fille d'un bailli de Coulommiers. Le futur poète fut donc introduit tout jeune dans la meilleure société de la province et fit ses études au collège de Reims avec les enfants des bonnes familles champenoises. Quand il en sortit à l'âge de dix-neuf ans, nul n'aurait pu prévoir qu'il s'occuperait un jour de littérature et de poésie."

"En 1660, parmi les poésies qui furent faites pour célébrer le mariage de Louis XIV, on remarqua beaucoup une ode intitulée "La nymphe de la Seine". Chapelain, dont nous pouvons dire qu'il était alors le ministre des finances et de la littérature manda près de lui l'auteur de ces vers et fut tout surpris de voir un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il le félicita pour son précoce talent et lui compta cent louis de la part du monarque. Le poète qui était honoré de tant de faveur s'appelait Jean Racine et il allait illustrer son nom par des chefs-d'œuvre immortels.

"Celui-là est un bon garçon, qui ne dira jamais de mal de personne !". Ainsi parlait le brave greffier Gilles Boileau en désignant le petit "Colin", ou Nicolas, au milieu de ses seize enfants. Et l'on peut bien certifier que jamais un père ne se trompa plus complètement sur le caractère et la vocation de son fils.

Écrit en plusieurs étapes, à partir de 1773, "Le paradoxe sur le comédien" ne sera publié qu'en 1830. Sous la forme d'un dialogue, dissymétrique, entre deux interlocuteurs censés défendre une thèse opposée, Diderot développe une véritable réflexion sur l'art du comédien et, plus largement, sur la création artistique. "Mais quoi ? dira-t-on, ces accents si plaintifs, si douloureux, que cette mère arrache du fond de ses entrailles, et dont les miennes sont si violemment secouées."

Un document pour les passionnés de littérature russe et de Gide. Gide a commencé à écrire sur Dostoievsky dès les premières années du vingtième siècle. Passionné par ce grand écrivain, il en parla dans plusieurs conférences et c'est vers 1930 qu'il rassembla toutes ses connaissances dans un ouvrage.

Classic French comedy in which Fanfan La Tulipe, a handsome swordsman and womanizer in the reign of King Louis XV, escapes at the last minute from a forced marriage to his latest conquest, a peasant girl. On the way to the wedding, a fake fortune teller assures him that he will marry a princess, and Fanfan immediately decides to run away and enlist in the King's army to ensure he meets the princess that he is destined to marry.

"18 janvier 1895 : Un bon mot vaut mieux qu'un mauvais livre." Le Journal intime de Jules Renard s'étend de 1887 à sa mort en 1910. Plus qu'une confession, il s'agit de dialogues pris sur le vif et de maximes, souvent piquantes, sur des personnes de son entourage et plus largement à propos de traits de caractère ou de faits de société. Jules Renard note également ses réflexions sur l'écriture et la réception critique de la littérature.

Trois monologues forment le triptyque de l'Amour Chaviré qui interroge et célèbre la jouissance que procurent les mensonges que les hommes se racontent pour se plaire, pour plaire à l'autre et pour embrasser la vie que leur imaginaire projette sur le réel.

Vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands pins... Tipi Tipi Ta, c'est ça, un livre audio de comptines connues (Bateau sur l'eau, Tombe la pluie...) et moins connues (Pauvres légumes, Londres flambe...). Mis en voix, en musique et illustré par l'inventif duo du Petit Rayon Magique, le livre audio est propice à la rêverie et à la danse. Les illustrations sont astucieusement découpées-collées et la musique délicatement électro.

Autoportrait du jeune homme en artiste raté, "Berlin on/off" décline en trois monologues revanchards et baroques une immersion dans des univers canoniques de l’art, à travers l’œil d’un narrateur dont on sait simplement qu’il est un jeune Français au "destin d’éponge".

Si nous avons tous en partage les récits de Dumas, à travers leurs adaptations livresques et cinématographiques, la vie de l'écrivain et son inscription dans l'histoire ne nous sont pas toujours familières. Les romans en feuilleton, les créations théâtrales, l'aventure romantique, l'engagement républicain, la critique dramatique, les récits de voyages, son rapport à la question noire, sont autant d'aspects de l'itinéraire de l'homme de lettres que nous livre Isabelle Safa.

À la préhistoire, les humains faisaient déjà de la musique ! Bien plus tard, on a inventé les instruments : à vent, à cordes, les percussions,... Et tout autour du monde, chacun joue à sa façon. Pour tout savoir sur les ses différents styles (du classique au rock) et les instruments dans toute leur diversité.

"Souvent M. Proust me disait : "Quand je serai mort, vous penserez toujours au petit Marcel, car vous n'en trouverez jamais d'autre comme lui." Et aujourd'hui je vois bien qu'il avait raison, comme toujours d'ailleurs. Je ne l'ai jamais quitté, je n'ai jamais cessé de penser à lui ni de le prendre comme exemple." Céleste Albaret.

Lucy Maud Montgomery est la première femme écrivaine reconnue du Canada, dont le livre le plus célèbre est Anne... la maison aux pignons verts. Orpheline de mère dès son plus jeune âge, et à cause de l’absence prolongée de son père parti travailler en Saskatchewan, c’est à Cavendish qu’elle demeura le plus longtemps, dans la maison de ses grands-parents maternels. À une époque où « les femmes ne pouvaient être écrivains », cette féministe avant l’heure a su faire mentir l’adage...

La vie d'Ingrid Berman est unique, d'une mère suédoise et d'un père allemand, Ingrid est destinée à chanter, mais elle va choisir la scène. Sa mère meurt très jeune et son père avec la tante d'Ingrid soigne l'éducation de la jeune fille. Les débuts au cinéma d'Ingrid vont être difficiles.

La série à succès de Netflix décryptée par 4 spécialistes du fact checking. Au cœur des années 60, la quête d'une jeune orpheline prodige des échecs pour devenir championne du monde. Beth Harmon, l'héroïne de la série, n'a rien au départ pour atteindre le grade élevé de "Grand Maître". Orpheline - son père l'a abandonnée et sa mère s'est suicidée -, elle grandit dans un pensionnat où l'on apprend plus à devenir une bonne épouse qu'une femme émancipée. Beth montre cependant des belles dispositions pour les mathématiques.

Tina Jolas, esprit libre et rêveur, fut la compagne de René Char pendant plus de trente ans. Happée par un amour exigeant et absolu, elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur infinie, Paule du Bouchet retrace ici un parcours de vie: des lieux, des instants, des événements formant cartographie de cette haute figure. La puissance de son écriture rend sensibles à la fois son désespoir d'enfant, la splendeur de cette mère "emportée" dans un ailleurs et l'amour indéfectible qui les lie.