French Canadian Fiction

Après avoir été en froid avec mes amis et m’être attiré les foudres de Chloé, l’ex-reine incontestée de l’école, je viens encore de me mettre royalement les pieds dans les plats ! J’ai réussi à me disputer avec ceux qui comptent le plus pour moi : ma sœur Coralie, mon «grand frère» J-P et Sophie-Rose, ma meilleure amie. Maintenant, ils m’ignorent et m’en veulent tous à mort. En essayant de ne plus être la fille qui sourit et dit oui à tout sans broncher, je ne suis parvenue qu’à blesser ceux que j’aime et me retrouver (presque) tout e seule.

Tout le monde m’appelle Miss Parfaite et s’imagine que ma vie est géniale, que je possède tous les talents et que j’ai de la chance. La vérité est que je me retrouve toujours dans des situations abracadabrantes. Et que ma vie est loin d’être parfaite. La preuve: c’est la Saint-Valentin et j’ai reçu, en pleine classe, deux roses de deux prétendants. Mais il y a un gros problème. L’un d’eux est Milan, le crush de mon ex meilleure amie, et l’autre est Anthony, le gars que toutes les filles admirent et qui sort avec Chloé, la reine incontestée de l’école.

J’aimerais mieux qu’on ne soit plus amis, toi et moi.... Moi: Quoi? T’es venu ici pour me dire ça! C’est vraiment, mais vraiment pas cool de ta part! En plus, je ne suis pas d’accord du tout! Je m’étais redressée sur le matelas et Colin a fait pareil. Il m’a attrapée par les épaules pour que je me calme. (Parce que j’étais pas mal en mode panique, je dois bien le dire....) Et là, en me regardant dans les yeux, il a ajouté: Colin: Je ne veux plus être ton ami, parce que je t’aime. Et j’aimerais être ton chum....

Colin : Alors...vous vous êtes embrassés ? C’est fait ? Tu sors avec Lancelot ? Moi : Hein ? L’embrasser ? Colin : Je veux dire...c’est évident que ça allait se passer, vu la façon dont il te regarde. Moi : Ah ouin ? La façon dont il me regarde ? Colin : Allez, ne fais pas semblant que tu n’as rien vu ! En plus, il rit à toutes tes blagues, même si elles sont plates ! C’est un signe, ça....

Eth bien, j’ai des petites nouvelles pour toi, Dylane Morin! Je ne vais t’accorder aucune chance! C’est moi qui vais remporter ces élections! Parce que, contrairement à toi, j’ai d’autres priorités dans la vie que le maquillage et les vêtements! Maintenant, laisse-moi tranquille, j’ai des occupations hautement plus importantes!

Je m'appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien ! Professeur de littérature, j'étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m'avait annoncé que j'aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c'est celui qui se donne pendant la session d'hiver et que nous étions en août, j'avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé le cours à la dernière session.

Marie-Maude Pranesh-Lopez est aux prises avec un "trou blanc" qui la pousse à toujours fuir vers l'avant, à tout essayer, ce qui se solde invariablement par une profonde indifférence. Sa mère provoque volontairement des accidents de la route, qui causent des embouteillages. Son père, fervent consommateur de psycho-pop, se livre à la méditation chromatique et adhère à tout ce qui peut favoriser sa croissance personnelle.

Émile: Dégage, j’ai dit. Moi: Ben là... Émile: Je suis sérieux, je veux plus te voir. Moi (en me relevant lentement): Je sais pas ce que t’as, aujourd’hui, mais t’es méga plate. J’étais venue pour te demander un service, pis tu me jettes dehors! T’es...t’es rien qu’un débile! Émile (calmement): Ouais, je sais.... C’est tout ce que je suis. Un vrai de vrai débile. Émile le débile, c’est pas comme ça que tout le monde m’appelle, de toute façon?

Ça y est, Ti-Guy quitte sa famille pour participer à un stage de soccer en France. À la suite de son premier entraînement, on lui annonce une nouvelle surprenante. Une nouvelle qui risque de changer ses objectifs! Loin de se laisser décourager par le défi qui l’attend, Ti-Guy décide de fournir encore plus d’efforts. Si tout se passe bien, peut-être entendra-t-il la foule scander: Allez, les verts!

Mon nom est Samuel et, aujourd’hui, c’est ma fête. YI-PIIII! Non... ARK, plutôt... Parce que, dans ma famille, on ne donne pas des cadeaux qui fonctionnent avec des piles. Alors, tu comprends ce que ça veut dire, HEIN? Encore et encore des cadeaux FULL poches. Parmi les niaiseries sans intérêt que j’ai reçues, il y a ce journal. Ma mère m’a dit que ça va être l’fun d’y écrire ce que je vis et TOUT ce qui me passe par la tête.

Moi (en changeant mes sacs d’épicerie de main, car je commençais à avoir mal aux paumes): P’pa.... Tu vas y retourner quand, chez le concessionnaire, pour choisir une autre auto? Moi (en roulant les épaules, vu la lourdeur des sacs): Papa! Je te parle! Mon père (en réagissant enfin): Oui, je t’entends! Mais je n’ai...je n’ai pas prévu y retourner. Pas pour le moment, en tout cas.

Roxane est une jeune enseignante qui se voit confrontée à la réalité froide et brutale de la mort imminente de sa mère. En colère et impuissante face à cette nouvelle, elle devra affronter de lourds secrets familiaux. Hantée par ses origines, elle tentera de découvrir ce qui s'est réellement passé dans le village de Saint-Alexis-de-Bournival, trente-quatre ans plus tôt. Sa quête d'identité se déroulera sur la mer houleuse de ses émotions quand elle croisera le destin de Christopher et qu'elle apprendra que sa meilleure amie, Janik, a aussi de grands secrets.

Au retour des vacances des fêtes, un nouveau défi attend Émy-Lee et Nadeige. Ce défi qui les mettra en compétition fera appel à leur bravoure, à leur créativité et à leur sang-froid. Malheureusement, il pourrait bien avoir des conséquences désastreuses et les éloigner de leur objectif premier: être enfin réunies!

C’est parti pour une croisière dans les Caraïbes! Mais pas question pour Émy-Lee et Nadeige de traîner leurs mauvaises habitudes sur ce grand bateau. Rien de mieux qu’un pacte pour devenir la version 2.0 d’elles-mêmes. Toutefois, leur voyage est bien plus mouvementé que prévu! Elles comprendront assez vite qu’il n’est pas facile d’affronter ses peurs et de régler ses histoires de coeur.

À huit heures vingt-quatre, ce vendredi 12 août 2016, Carl Mongeau émerge du sommeil sans se douter qu''aujourd''hui, sa vie basculera dans un cauchemar paranoïaque. Même si, comme tout le monde, il connaît son lot de petits problèmes et d''irritations diverses, il mène une existence somme toute frappée par les sceaux de la quiétude et de la sérénité, mais dans moins de neuf heures, ceux-ci disparaîtront, et ce, de façon définitive.

À seulement quelques semaines du grand tournoi de Bâton-sur-Glace, les Castors et les Golden Girls sont confrontés à un problème de la plus haute importance. Pour y remédier, Ti-Guy La Puck et Corinne Big-Mac-David ont décidé d’organiser une compétition des plus originales. Mais cette journée d’activités se transforme vite en une chasse au tricheur!

Yohan: Je suis super content de te revoir. Me semble que ce serait le fun d’apprendre à se connaître... Moi: C’est parce que j’ai un chum! Yohan: Hé, pas de panique. Je n’ai pas dit que je voulais te demander en mariage. On pourrait juste échanger nos numéros de téléphone, pour commencer...

Pourquoi voit-on si peu Sophie au salon ? C'est que Sophie est souvent consignée dans sa chambre. Et pourquoi Sophie est-elle si souvent consignée ? C'est que Sophie fait des bêtises, énormément de bêtises, les plus belles bêtises jamais commises !

Il était une fois...Alice, une jeune fille curieuse, délurée, fonceuse et intelligente de Brossard. À dix-huit ans, poussée par son besoin d'affirmation de soi, elle décide qu'il est temps de quitter le cégep et le cocon familial pour aller vivre sa vie là où tout est possible, c'est-à-dire dans la métropole. À la suite d'une rencontre fortuite dans le métro, Alice aboutit dans un quartier dont elle n'a jamais entendu parler et où les gens sont extrêmement bizarres.

Moi : En tout cas, tu vas être content, puisque je m’en vais dans deux jours ! Tu me verras plus et je serai plus là pour me mêler de tes affaires ! Colin : Génial ! Moi : Super ! Il est allé s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte et moi...moi, je suis restée là, les bras ballants, sans savoir quoi faire. Je n’avais pas d’endroit où aller pour me calmer et pour reprendre mes esprits. Ou pour pleurer....