Une conclusion à la fois légère et décisive

Encore une fois, j'ai préféré le premier tome. Si le tome deux m'a déçue, pas celui-ci. Il était à la fois léger et décisif.

Léger pour tous ces moments de rire avec l'amusante, pétillante et intelligente Madouc que j'ai adoré. Elle me faisait penser à Suldrun même si elle ne partage aucun lien de parenté pour son entêtement à être elle-même. Mais Madouc a plus de cran que Suldrun et sa fin est bien plus heureuse que celle de sa supposée mère. J'ai aimé la voir grandir, j'ai ri pour ses pitreries, je me suis enragée de tous ceux qui ne l'acceptaient et voulaient la museler en une princesse objet.

La quête de son père prend beaucoup de place, mais elle est intéressante et mène à la fameuse réalisation de la prophétie et révèle son implication.

L'histoire est décisive non seulement car elle saura qui est son père, la prophétie s'éclaircit et se produit. En plus, il y a eu une fin dans la lutte de pouvoir des magiciens et c'était bien mené aussi.

Le seul vrai manque est la fin en soi un brin trop précipité avec l'ultime grande bataille qui ressemble à un grand résumé. Mais ça ne m'a pas beaucoup dérangé. Seulement, l'auteur aurait pu en montré plus.

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