Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump a exigé le licenciement immédiat de plusieurs fonctionnaires fédéraux chargés de promouvoir la diversité au sein de l’administration publique américaine. Cette demande s'inscrit dans une volonté de réformer ce qu'il considère comme une gestion « politiquement correcte » de la diversité et des questions liées à l'inclusion.
Plus précisément, les fonctionnaires concernés étaient responsables de programmes de sensibilisation à la diversité, de l'égalité des chances et de la lutte contre les discriminations raciales, de genre ou encore liées à l'orientation sexuelle dans les agences fédérales. Trump a exprimé son mécontentement face à ces initiatives, les qualifiant de trop politisées et, selon lui, inutiles. L’administration Trump a estimé que ces fonctionnaires favorisaient une idéologie de gauche en imposant des politiques qui, d'après eux, fragilisaient l'efficacité de l'administration fédérale.
Le président américain a également mis en place des mesures visant à interdire l'utilisation de programmes de formation et de séminaires sur la diversité dans les agences fédérales. Il a dénoncé la pratique d'utiliser des fonds publics pour des formations sur des concepts qu'il qualifiait de divisifs, tels que la notion de privilège blanc ou de discrimination systémique. Ces concepts, souvent abordés dans des formations de sensibilisation à la diversité, ont été perçus par Trump comme des outils de manipulation idéologique. Par conséquent, ces fonctionnaires chargés de promouvoir la diversité étaient vus comme des cibles directes de son plan de réduction de ce qu’il considérait comme un excès de bureaucratie et d’activisme politique au sein du gouvernement.
L'objectif de Trump était de redéfinir le rôle de l'État fédéral en matière de gestion de la diversité, en réduisant les programmes qui, selon lui, pouvaient être perçus comme discriminatoires envers certains groupes. Il prônait une approche basée sur les mérites individuels et un retour à une administration plus centrée sur l’efficacité et l'optimisation des ressources publiques. Cette demande de licenciement visait donc à supprimer ce qu'il considérait comme des programmes de gestion de la diversité et à alléger le gouvernement fédéral de ces initiatives qu'il jugeait superflues ou politiquement chargées.
Cela a alimenté un large débat sur l'avenir des politiques de diversité et d'inclusion au sein du gouvernement américain.
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