Le portrait que je vous propose aujourd'hui est celui de Gine.

Gine, c'est le beau prénom que lui a choisi son papa en lisant un livre de Victor Margueritte. Pour la petite histoire, lors de la déclaration de naissance de la petite fille, l'administration française, assez réticente au changement, a pris la liberté de l'appeler Ginette. Ce n'est pas du tout pareil mais ça sonne mieux apparemment.

Vous allez l'entendre, Gine n'aime pas vraiment parler de ses parents ou de sa vie d'avant, puisque par nature, le passé, c'est passé. Dans cet épisode un peu différent, cette artiste sensible et touchante vous parlera de ce qui la fait vibrer encore et toujours, c'est-à-dire l'art, l'amour et la nature bien sûr.

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui de Georges.

Georges parle fort, il a les yeux rieurs et porte fièrement la moustache.Il y a quelque chose d’enfantin chez lui, un petit air espiègle assez amusant et une grosse voix parfois, comme pour donner du rythme aux anecdotes qu’il raconte. Quand je lui explique que nous allons évoquer ensemble les souvenirs qui font une vie, Georges pense immédiatement à ceux de son enfance, une enfance heureuse où la nature occupait une place importante.

Cette période est aussi marquée par la Seconde Guerre mondiale. Et vous allez vite le comprendre, ce ne sont pas les Allemands qui vont faire peur à notre jeune casse-cou qui, en effet, n’est jamais à court de ruses pour dérouter l’occupant. Rire et amuser les autres, voilà ce qui anime le petit garçon, le jeune homme et l’homme qu’il devient. D’ailleurs, Georges ne s’éloignera jamais trop loin de la cour de récréation puisqu’il fera une belle carrière dans l’enseignement.

Après le déjeuner, Georges se retire dans sa chambre au premier étage. Là, il prend le temps de se souvenir de quelques paysages et de les dessiner à nouveau dans son carnet de croquis. Georges fait de l’aquarelle et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est plutôt doué, très doué même. Je vous laisse faire la connaissance de cet homme attachant qui, pour notre plus grand plaisir, a su garder son âme d’enfant.

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui de Germaine.

Avant que vous entendiez sa voix et découvriez sa personnalité par la même occasion, j’aime autant commencer par vous la décrire. Germaine réside dans un EHPAD en Bretagne. Sa chambre est au premier étage et, en arrivant devant sa porte, le ton est donné : une feuille scotchée à l’entrée indique que Mme se débrouille seule, du ménage à la lessive, c’est elle qui gère du haut de ses 94 ans. Une fois la porte passée, on découvre une petite chambre mignonne, baignée de lumière.

Des photos sont collées sur le mur et toisent quelques nains de jardin miniatures sur le petit rangement en bois. Germaine n’est pas très grande, elle a de beaux yeux pétillants et des bijoux partout. Des boucles d’oreilles, un collier, des bracelets, Germaine est coquette, elle porte aussi du parfum. Bref, chez elle, il règne une ambiance agréable et on a tout de suite envie de s’installer. Vous allez l’entendre, cette femme dégage une certaine joie de vivre, elle aime blaguer, elle aime rire, elle aime aussi qu’on la taquine. Mais Germaine est née en 1930 et a connu la guerre. Elle se souvient des commerçants pas toujours honnêtes, des femmes qui succombaient aux charmes de l’ennemi et puis des frayeurs que provoquait le bruit des avions bourdonnant au-dessus de la maison. À votre tour, je vous laisse profiter de ce beau moment, tantôt grave tantôt plus léger, conté par Germaine, lovée dans son petit cocon.

Au fur et à mesure de la discussion, je me suis aperçue que Germaine connaissait très bien Armand et Paulette, nos amoureux que vous pouvez retrouver dans l’épisode 12. Nos amis de longue date se connaissent très bien et comme ils ne sont pas dans le même EHPAD, je laisse le mot de la fin à Germaine et son petit message personnel.

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui de Louis.

Si vous n’avez pas écouté la première partie de cette histoire, je vous invite à appuyer sur pause et à écouter l’épisode précédent. Pour les autres, nous retrouvons Louis, un jeune homme de 22 ans, qui vient de se marier.

Direction le 78 pour ce nouveau duo où se trouve la régie Renault de Flins. Si Micheline, sa femme, continue de tenir un commerce, Louis a d’autres ambitions et compte bien mettre à profit ses cours du soir dans l’optique de faire carrière. Louis se souvient de cette période bénie que l’on appelle les Trente Glorieuses, et nous raconte comment il accompagne le fabricant de voitures français qui s’exporte un peu partout dans le monde.

Mais encore une fois, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et certains imprévus viendront mettre à mal les idéaux et chambouler l’équilibre de cet homme que rien pourtant n’effraiera.

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui de Louis.

Après une enfance paisible à Plouézec, le petit garçon et toute sa famille quittent la Bretagne et viennent s’installer aux portes de Paris. Ils posent leurs valises dans le 93, en Seine-Saint-Denis, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce changement de décor est une véritable épreuve pour lui.

Il se souvient de ce petit appartement de banlieue, et des enfants qui jouaient en bas dans la cour. Mais il se souvient aussi de cette ambiance si particulière qui régnait à la fin des années 30. Rapidement, la France sera occupée par les Allemands. Les restrictions en tout genre feront leur apparition, les murs seront recouverts d’affiches de propagande, et quelques petits camarades de classe arboreront l’étoile jaune. Si vous êtes prêt, je vous laisse embarquer aux côtés de Louis pour un voyage dans le temps bouleversant.

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Le portrait que je vous propose aujourd'hui est celui de Marie.

Elle décrit avec précision les jours d’école, les tâches quotidiennes à la ferme, en passant par les souvenirs chaleureux de la cuisine maternelle ou des après-midis au lavoir. Plongez dans ce trésor d’histoires, un témoignage précieux qui nous ramène à une époque où la simplicité régnait et où chaque moment avait sa propre magie.

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui de François.

Cet homme attachant occupe une place particulière dans mon cœur puisqu’il s’agit de ma toute première interview pour le podcast.⁠ Je me rappelle encore de lui qui m’attendait dans son salon, concentré et serein. Et si malheureusement François n’est plus avec nous aujourd’hui, je garde aussi le souvenir d’un marin au yeux clairs dont la vie fut pleine de rebondissements.⁠ Ici on parle de la vie, de la guerre et d’amour, le tout bercer par la mer qu’il aimait tant. Alors si le cœur vous en dit, à vous aussi, larguez les amarres, et préparez-vous à embarquer avec François pour un voyage en bateau des plus mémorables.⁠

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Le portrait que je vous propose aujourd’hui est celui d’Armand et Paulette.

Ce couple est inséparable depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans cet épisode à deux voix, Armand vous transporte dans son enfance, évoquant ses facéties de petit garçon et les souvenirs de guerre avec l’arrivée des Allemands dans son village. Il partage également son parcours à l’usine, y compris l’accident qui lui a coûté sa main, le tout avec la présence discrète mais réconfortante de Paulette, dont le rire contagieux illumine ce récit.

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