L’épisode d’aujourd’hui sera différent des autres et exceptionnellement, femme de rugbyman est devenu Maman de rugbyman.

Si vous ne faîtes pas partie de la grande famille du rugby au Pays Basque, le nom de mon invitée, Marylène Luro, ne vous dira probablement rien… elle a la particularité d’être la maman de 3 jeunes joueurs de rugby.

Trois joueurs de rugby qui ont des prénoms de 3 lettres.

Ce n’est pas un hasard, elle m’a expliqué que lorsqu’elle avait vécu en Nouvelle Zélande, les locaux avaient beaucoup de mal à prononcer le R de Marylène, alors avec le papa des garçons qui était lui même NZ. Ils avaient décidé pour leurs futurs enfants de trouver des prénoms qui ne contiendraient pas la lettre R, qui seraient courts et faciles à prononcer en français, en anglais et en basque.

Certains d’entre vous auront peut-être deviné que Marylène est la maman de Max Spring, Sam Spring et Tom Spring.

Vous n’imaginez pas à quel point sa vie baigne dans le rugby depuis toujours, le rugby l’a emmenée jusqu’en NZ où elle a vécu pendant 3 années, tous les gens qu’elle aime sont passionnés de rugby… jusqu’à sa maison qui a été bâtie avec l’aide des amis du club.

En semaine Marylène sillonne les routes entre Saint Jean Pied de Port et Saint Etienne de Baïgorry, autrement dit entre Garazi et Baïgorry pour rendre visite à de nombreux patients. Les week ends, avec Xabi son compagnon, lui aussi très investi dans le rugby aux niveau régional et national, elle quitte régulièrement son pays basque natal pour accompagner ses garçons du regard .

Elle les observe avec bienveillance et respect et elle formule pour eux des vœux de bonheur et d’épanouissement pour les années qui viennent.

Marylène nous racontera l’enfance et l’adolescence des garçons et à quel point ils ont érigés le rugby en religion, elle nous parlera de la relation qu’elle entretient aujourd’hui avec eux, avec les adultes qu’ils sont devenus, elle expliquera également comment contrairement à d’autres mères de joueurs elle n’a pas peur pour ses enfants.

Elle livre pour nous une analyse pertinente de la vie d’un jeune joueur professionnel, des joies et des frustrations que cela occasionne parfois.

Les belles valeurs qui la caractérisent la pousse à souhaiter pour ses enfants qu’ils se souviennent toujours d’où ils viennent, qu’ils n’oublient pas les éducateurs du club formateur (s’il en est) de Nafaroa mais aussi d’autres belles personnes qui les ont accompagnés comme Pierre Perez à qui elle a souhaité rendre hommage.

Je vous laisse découvrir Marylène, la super maman de Max, Sam et Tom.

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