L'essence bienfaitrice du bien dans la vision du Rabbi de Loubavitch

Intervention pour les filles du lycée de l'école Beth Rivkah en l'honneur de Youd Chevat 5785

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

"Le 5 Tevet : Le sens d'une victoire"

Le procès des livres du Rabbi de Loubavitch, qui a eu lieu en 1987 (5747), est une histoire fascinante qui souligne le lien profond entre le Rabbi, les Hassidim et les livres sacrés, ainsi que la valeur de la Torah et de la sainteté au sein du peuple juif.

Contexte de l’histoire

L’affaire a débuté lorsqu’une controverse est survenue concernant la propriété de livres sacrés issus de la bibliothèque de Loubavitch, appelée "Bibliothèque de l’Association des Hassidim de Habad". Certains ont revendiqué que ces livres étaient un héritage familial et, à ce titre, leur appartenaient à titre personnel, cherchant à les déplacer ailleurs.

En réponse, le Rabbi de Loubavitch a affirmé que ces livres appartenaient à la communauté de "Agoudat Hassidei Habad", car ils avaient été acquis et utilisés pour le bénéfice des Hassidim et du public. Ces livres ne sont pas une possession privée, mais un patrimoine collectif dédié à la sainteté et à l’étude de la Torah.

Déroulement du procès

Le procès s’est déroulé devant un tribunal civil aux États-Unis. Le Rabbi n’a pas comparu en personne, mais a envoyé ses représentants juridiques et des Hassidim pour défendre sa position. Parmi les déclarations célèbres de cette affaire figure cette phrase du Rabbi :

"Le Rabbi et les livres ne font qu’un."
Cette déclaration souligne que les livres sacrés ne sont pas de simples objets matériels. Ils représentent une part essentielle de la spiritualité du Rabbi et du mouvement hassidique dans son ensemble. Leur but est d’illuminer le monde et de renforcer le lien des Juifs avec la Torah et la sainteté.

Le verdict

Le tribunal a finalement tranché en faveur de la communauté de Habad. Il a été établi que les livres appartenaient à "Agoudat Hassidei Habad" et non à des individus privés. Ce verdict a été perçu comme une reconnaissance de l’importance spirituelle et communautaire des livres, transcendant toute considération matérielle.

La signification de cette histoire

Le procès a mis en lumière plusieurs principes fondamentaux du hassidisme :

1. La sainteté des livres sacrés – Ces livres sont bien plus que des objets physiques ; ils sont des outils pour répandre la lumière divine dans le monde.

2. La responsabilité collective de la Torah – La Torah appartient à tout le peuple juif, pas à des individus.

3. La victoire de la spiritualité sur la matérialité – Dans une lutte entre une vision matérielle et une vision spirituelle, c’est la sainteté et l’unité qui l’emportent.

Cette histoire est devenue un symbole de la victoire de l’esprit et un rappel que, lorsque l’on agit avec vérité et selon les valeurs de la Torah, Dieu guide et bénit nos efforts.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Intervention au centre Maor Ki-Tov, Paris 17
En l'honneur de Youd Teth Kislev
Samedi 21 décembre 2024.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.