Chroniques de San Francisco

Avec bonheur et mordant, Armistead Maupin nous fait tomber amoureux. Tour à tour d'une grande dame qui porte la décadence au rang d'art, d'une fille créative et sauvage, d'un jeune homme qui porte son cœur au bout de ses lèvres, d'une jeune femme prête à tout pour gravir son Mont d'espérance à elle... et de bien d'autres personnages.

Mary Ann Singleton, 25 ans, fraichement débarquée de Cleveland, découvre avec joie les bonheurs et attitudes désinvoltes de San Francisco. Si Connie, sa copine superstar du lycée accepte de l'héberger, Mary Ann trouve rapidement son propre refuge au 28 Barbary Lane, où la délicieuse Mme Madrigal loge et fournit en herbes - et autres consolations - une petite bande de merveilleux locataires.

Dede se sent toujours plus délaissée par Beauchamp, mais elle trouve du réconfort dans la personne d'un jeune livreur asiatique. Mona, sans recourir aux services à domicile, trouve aussi que sa vie est triste, elle pète un plomb au boulot et elle perd son job. La morosité gagne également Mary Ann qui se sent dupée par Beauchamp.

Pour se remonter le moral, Mary Ann décide de devenir bénévole chez "SOS-Ecoute San Francisco". Là, Vincent lui apprend les rouages de la consolation par téléphone des âmes perdues, lui qui les écoute si bien de son unique oreille - il s'est coupé l'autre un jour de déprime. Anna Madrigal et Edgar Halcyon se découvrent et vivent leurs amours clandestines avec bonheur, tandis que Dede suspecte Beauchamp de la tromper.

Norman enquête sur Mme Madrigal, tandis que Dede cherche de son côté un docteur discret qui puisse la sortir d'une situation... délicate qui inclut un indice asiatique en gestation. Les parents de Michael viennent eux aussi fouiner dans la vie de leur fils, et Mona de son côté décide de retrouver les parents cachés de son amante qui a réapparu comme par enchantement : D'orothea.

"C'est étrange, mais on raconte que toute personne qui disparaît est aperçue à San Francisco." La Saison 1 s'ouvre sur cette citation d'Oscar Wilde, et rien ne saurait mieux décrire tout l'ambiguïté de la ville : la liberté a un coût, et elle ne dispense pas de la responsabilité de ses actes.