• À la Une: l’espoir d’un répit au Proche-Orient

  • Jan 16 2025
  • Durée: 3 min
  • Podcast

À la Une: l’espoir d’un répit au Proche-Orient

  • Résumé

  • Soulagement mais prudence ce matin dans la presse… Il est peut-être prématuré de dire, à l’instar de Donald Trump, que la guerre est terminée entre Israël et le Hamas. Mais c’est déjà une avancée considérable, pointe le Washington Post : « Israël et le Hamas conviennent d’un cessez-le-feu à Gaza, suscitant (donc) l’espoir d’un répit. (…) Cet accord pourrait constituer une première étape vers la fin d’une guerre qui dure depuis 15 mois qui a détruit Gaza et divisé les Israéliens. »Un accord orchestré en coulisses par les américains. Joe Biden et Donald Trump s’en attribuent chacun le mérite. Reste que les deux hommes, souligne le New York Times, ont « temporairement mis de côté leur animosité mutuelle pour atteindre cet objectif commun. »Le temps de reconstruire ?« Entre joie et angoisse », s’exclame pour sa part Haaretz à Tel Aviv. Désormais, estime le quotidien israélien d’opposition, « l’accord complet doit être mis en œuvre afin de mettre un terme aux massacres et à l’énorme destruction de Gaza. Le retour de tous les otages est une obligation suprême, mais mettre fin à la dévastation dans la bande de Gaza doit également être un impératif moral pour Israël. (…) La guerre doit cesser. Le temps est venu de reconstruire. »Le Jerusalem Post se réjouit également : « ce n’est pas le moment de faire de la petite politique. Ce n’est pas le moment de se lamenter sur la libération de terroristes du Hamas (comme le prévoit l’accord). Gardons le combat pour demain. (…) Pour l’heure, assure le Jerusalem Post, il est temps de ressentir l’étincelle d’espoir qui doit parcourir les familles des otages à l’idée d’être à nouveau réunies avec leurs proches. »A quoi ressemblera le jour d’après ?Espoir mais prudence encore pour Libération à Paris : « cet accord marquera peut-être juste un répit dans le bras de fer entre le Hamas et le gouvernement israélien mais chaque jour passé sans le bruit des armes à Gaza et chaque otage israélien récupéré vivant sont déjà des victoires énormes. » Toutefois, poursuit Libé, « une fois les quelques semaines de trêve écoulées, rien ne dit que les combats ne reprendront pas comme cela avait été le cas en novembre 2023 après une semaine de cessez-le-feu. Et surtout l’avenir de Gaza n’est en rien réglé. A quoi ressemblera le jour d’après ? Qui administrera l’enclave ? Les premières réactions de Donald Trump sont à cet égard préoccupantes. Le président élu ne s’est félicité que de la libération des otages et n’a évoqué les Palestiniens que pour asséner qu’il ne laissera pas Gaza devenir “un refuge pour terroristes“. »En effet, complète le Guardian à Londres, « le cessez-le-feu pourrait ne pas tenir. Car il sera extrêmement difficile de convenir de la deuxième phase : pour l’instant, il n’y a aucun accord sur ce qui se va se passer à Gaza, et sur qui supervisera le territoire. En mai dernier, l’ONU estimait que la reconstruction de Gaza coûterait 40 milliards de dollars et prendrait 16 ans. (…) Tout sentiment de soulagement est amoindri par les souffrances passées et les craintes pour l’avenir. Et pourtant, conclut le quotidien britannique, dans cette situation désespérée, cet accord reste un pas en avant qui doit être accepté et exploité. »
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