Toutes les sociétés humaines célèbrent, à leur manière, le pouvoir et la fragilité de la vie, à travers une diversité de rituels, de croyances, de cultures et de techniques. Qu’ont-elles à nous apprendre pour mieux vivre ensemble sur terre et comment faire l’anthropologie de la vie ?

Interrogeons-nous sur nous-mêmes, sur la manière dont nous humains, conscients du pouvoir et de la fragilité de la vie, nous sommes organisés en sociétés pour vivre en bonne intelligence avec les autres vivants sur terre...

Mais jusqu’à quand et comment coexister dans des environnements toujours plus dégradés ? Comment atténuer les inégalités entre les vies humaines ? Comment faire un usage responsable des biotechnologies ? Comment faire cohabiter la diversité des rapports au monde développés par chaque société humaine ?

Avec Perig Pitrou, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, à la Maison Française d’Oxford et au Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, Université PSL, où il dirige l’équipe « Anthropologie de la vie » pour son ouvrage Ce que les humains font avec la vie chez Puf.

Peut-on objectivement nommer et classer le vivant, quand les frontières entre espèces deviennent de plus en plus floues ? Selon quels critères, et surtout quelles visions du monde penser et étudier les autres êtres vivants ? Comment conserver les espèces sans les figer ?

Remettons en question la notion d’espèce. Peut-on objectivement nommer et classer le vivant ?Pourquoi les frontières entre espèces, qu’on pensait objectives et immuables, se révèlent de plus en plus floues mais encore et toujours indispensables à la connaissance et à la préservation de la biodiversité ? A condition de reconnaitre que cette classification en espèces n’est pas figée mais en perpétuelle évolution .. Comme l’évolution elle-même...

Qu’est-ce qu’une espèce ?

Avec Méredith Root-Bernstein, chercheuse en ethnobiologie au CNRS pour son ouvrage Qu’est-ce qu’une espèce ? Peut-on objectivement nommer et classer le vivant ? (Humensciences).

Question ouverte par et avec Alain Aspect, prix Nobel de physique 2022 pour avoir démontré et expérimenté l’impossible : la non localité et l’intrication quantique ! Il nous accompagne aujourd'hui, dans l'ombre portée d'Einstein, pour décrypter les enjeux colossaux de la physique quantique.

Comment aborder cette science de l'infiniment petit, si déroutante et contre-intuitive ? Comment une théorie peut-elle changer le monde ? Comment Alain Aspect lui même a-t-il réussi à mener, avec les moyens du bord, une des expériences les plus décisives de notre temps, tranchant du même coup le débat qui opposait les deux géants de la physique Einstein et Bohr, tout en ouvrant des perspectives proprement vertigineuses en informatique quantique ? Où nous mènera cette seconde révolution quantique ?

Avec Alain Aspect, Prix Nobel de physique 2022, directeur de recherche émérite au CNRS pour son ouvrage Si Einstein avait su, paru chez Odile Jacob.

Il n’y a pas de planète B, les destins de la vie et de la terre sont intimement liés : c’est le message de l’astrobiologiste Nathalie Cabrol du Seti. Comment la recherche de vie, de formes de vie intelligentes ailleurs dans l’univers nous renvoie en miroir à nos responsabilités ?

Prenons un peu de hauteur et changeons de perspective en réalisant à quel point l’aventure spatiale et surtout la quête de vie ailleurs dans l’univers, nous renvoie… sur Terre. Sur notre précieuse petite planète, ce minuscule point bleu, seul à ce jour à abriter la vie. Pourquoi la Terre est-elle la seule planète habitée et habitable et jusqu’à quand ? Comment les destins de la vie et de la Terre sont-ils si intimement liés

Avec Nathalie A. Cabrol, directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan à l’Institut SETI en Californie. Pour son ouvrage Inséparables :les destins croisés de la terre et de la vie paru chez Julliard.

Dessine-moi une étoile et des galaxies. Raconte-moi comment notre Terre est un point de poussière suspendu à un rayon de soleil… et pourquoi il n’y a pas de hasard mais des rencontres forcément astronomiques à partager en bulles sous le même ciel...

Vagabondons sous les étoiles exactement et en bande dessinée s’il vous plait avec nos invités l’astrophysicien David Elbaz qui, après avoir partagé les 1000 et une nuits de l’univers, continue de nous inspirer avec Alma le voyage initiatique d’un astronome en terre inca. Nous sommes également en direct avec Laurent Schafer journaliste et bedéiste scientifique qui, après Quantix et Infinitix, nous revient avec Cosmix du big bang à l’homme.

Comment partager sa science en bandes dessinées ?

Avec David Elbaz, astrophysicien pour la bande dessinée ALMA. Voyage initiatique d’un astronome en terre inca parue chez Alisio Sciences et Laurent Schafer, journaliste suisse passionné de sciences pour Cosmix, du big bang à l’homme, paru chez Dunod.

Et notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique en partenariat avec l’Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.

Comment le cerveau appréhende les mots ? Comment les bébés apprennent ils le sens des mots ? Interrogations ouvertes par le chercheur Xavier Alario dans un essai percutant : l’esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage (Éditions Odile Jacob).

Demandons-nous comment nous nous parlons et comment nous nous entendons ? Comment notre cerveau appréhende-t-il les mots ? Question vertigineuse car derrière notre utilisation quotidienne du langage, se cache toute une série de processus cognitifs et mentaux étudiés par notre invité, le chercheur en sciences cognitives Xavier Alario. Il explore le fonctionnement du langage et de ses mécanismes neuropsychologiques au sein de l’équipe interdisciplinaire qu’il dirige au centre de recherche en psychologie et neuroscience d’Aix-Marseille Université. Xavier Alario partage ses recherches et ses découvertes, mais aussi ses interrogations sur la manière dont nous parlons, depuis l’apprentissage de la parole chez les bébés jusqu’au traitement verbal des machines en passant par le choix de nos mots...

Avec Xavier Alario, chercheur CNRS en Sciences cognitives au Centre de Recherche en Psychologie et Neuroscience affilié à Aix-Marseille Université

pour son ouvrage L’esprit des mots pour une nouvelle neuroscience du langage par chez Odile Jacob.

Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à lancer l’alerte, à passer à l’action, voire à entrer en rébellion pour alerter sur l’urgence des défis écologiques, climatiques, sanitaires et sociaux : la neutralité scientifique a-t-elle encore un sens en 2025 ?

Pourquoi et comment, en quelques décennies, les chercheurs et chercheuses, climatologues en tête, mais aussi épidémiologistes, naturalistes ou écologues, sont -ils devenus des lanceurs d’alerte dans le monde entier ? Et même pour certains des scientifiques en rébellion prônant la désobéissance civile et l’action non violente face à l’urgence écologique et à l’inertie généralisée ? La neutralité scientifique a-t-elle encore un sens en 2025 ?

Avec Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe de sciences, pour son ouvrage Les sciences dans la mêlée, pour une culture de la défiance (Seuil) et Kevin Jean, épidémiologiste pour l’ouvrage Sortir des labos pour défendre le vivant, scientifiques en rébellion (éditions Seuil).

Avec Antonio Fischetti, journaliste scientifique pour Charlie Hebdo en début d'émission.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?

Avec

• Fiorenza Gracci, Epsiloon : Le miracle de la vie
• Philippe Pajot, La Recherche : Les sols, un écosystème vital et complexe
• Philippe Henarejos, Ciel & Espace : Une mission folle pour explorer Uranus
• Benoit Tonson, The Conversation : Une nouvelle théorie explique comment l’eau est arrivée sur Terre
• François Lassagne, Pour la Science : Chromosomes X & Y : pourquoi femmes et hommes ne sont pas égaux face aux maladies