• Bienvenue dans le Game

  • Auteur(s): RFI
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Bienvenue dans le Game

Auteur(s): RFI
  • Résumé

  • Bienvenue dans le Game vous parle de tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander sur les jeux vidéo, le e-sport, les consoles, les plateformes… Dernières nouveautés, astuces, stratégies, et bien plus encore, Jennifer Lufau propose chaque dimanche une plongée immersive dans l’actualité du gaming.

    Diffusion : dimanche 07h20 TU.

    France Médias Monde
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Épisodes
  • «Rage quit» dans les jeux vidéo: les clés pour garder son sang-froid et s'amuser
    Feb 7 2025

    C’est un phénomène bien connu des joueurs : le « rage quit », ce moment où la frustration prend le dessus et où on claque la porte, enfin, on quitte le jeu d’un coup sec, plutôt subitement, en laissant derrière soi une manette qui risque de ne plus jamais être la même…

    Qu’est-ce que le « rage quit » ? C’est simple : c’est quand un joueur, face à un échec, une difficulté ou simplement une situation qui le fait sortir de ses gonds, décide d’abandonner la partie de colère. Ça peut arriver dans tous types de jeux, mais c’est particulièrement fréquent dans les jeux compétitifs en ligne, où la pression de la performance et l’interaction avec d’autres joueurs peuvent vite faire monter la tension.

    Pourquoi on « rage quit » ?

    Les raisons sont multiples :

    • La frustration : Quand on se sent bloqué, qu’on ne progresse pas, ou qu’on perd une partie de justesse, c’est normal de ressentir de la frustration. Mais parfois, cette frustration peut devenir incontrôlable et nous pousser à quitter le jeu.
    • La pression : Les jeux vidéo, surtout en ligne, peuvent être très compétitifs. La peur de perdre, de ne pas être à la hauteur, peut créer une pression énorme et nous amener à réagir de manière excessive.
    • Les autres joueurs : Les insultes, les trolls, ou simplement des comportements haineux peuvent nous mettre hors de nous et nous inciter à quitter la partie.

    Le « rage quit », c’est un peu comme un cercle vicieux. En quittant le jeu, on ne fait qu’amplifier notre propre frustration et on risque de rater des moments intéressants. De plus, ça peut avoir un impact négatif sur le jeu des autres joueurs.

    Alors, comment faire pour garder son calme ?

    Voici quelques conseils pour éviter de « péter un câble » devant son écran :

    • Prendre du recul : Quand on commence à sentir la frustration monter, il est important de prendre quelques minutes de pause. On peut se lever, aller boire un verre d’eau, ou tout simplement respirer un grand coup.

    • Relativiser : Un jeu vidéo, c’est avant tout un moment de détente. Il ne faut pas se prendre la tête et se rappeler que ce n’est qu’un jeu.
    • Communiquer : Si on a un problème avec un autre joueur, il est préférable d’essayer de communiquer avec lui calmement plutôt que de quitter la partie. Et si ça ne marche pas, le rendre muet pour ne plus voir ses messages.
    • Changer de jeu : Si on sent qu’un jeu nous met trop de pression, on peut toujours essayer d’en changer. Il existe une multitude de jeux différents, il y en a forcément un qui nous convient.

    Et si c’est vous qui subissez un « rage quit », ne prenez pas ça personnellement. C’est souvent le reflet des problèmes de l’autre joueur plutôt que le vôtre. Continuez à jouer et amusez-vous !

    À écouter dans 8 milliards de voisinsSommes-nous dans une société de la colère ?

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    3 min
  • Le dilemme du «backlog»: trop de jeux, mais pas assez de temps
    Jan 31 2025

    Aujourd’hui, Jennifer Lufau aborde, dans sa chronique hebdomadaire, un problème que beaucoup de gamers connaissent, mais dont peu osent parler.

    Il s’agit du fameux « backlog », un terme en anglais signifiant des retards, des arriérés de travail. Ici, ces arriérés ne sont autres que cette montagne de jeux vidéo que nous achetons, mais auxquels nous ne jouons jamais. Que ce soit à l'occasion des soldes Steam, des abonnements comme le Game Pass ou simplement de l’envie compulsive de tout découvrir, notre « backlog » grossit à vue d’œil.

    Pourquoi accumule-t-on autant de jeux ? D’abord à cause des offres et des promotions irrésistibles. Ensuite à cause de la peur de manquer quelque chose, soit le fameux effet FOMO (« Fear Of Missing Out », la peur de passer à côté, en français). Vous entendez parler d’un jeu génial ? Vous l’achetez immédiatement de peur de passer à côté… et il finit par prendre la poussière numérique. Enfin, le rythme effréné des sorties de jeux qui rend difficile de suivre sans accumuler du retard.

    Accumuler des jeux peut sembler anodin, mais cela a quelques effets sur notre expérience de joueur. Comme le stress de voir des jeux « à faire » qui cause de la culpabilité… Ou la perte de plaisir, à force de courir après le temps pour « finir vite un jeu ». Mais aussi le gaspillage financier.

    Voici les cinq conseils avisés de Jennifer Lafau pour dompter votre backlog :

    1. Classez vos jeux par priorité

      Faites une liste des jeux qui vous attirent le plus. Ne gardez dans cette sélection que ceux qui vous enthousiasment réellement. Les autres peuvent attendre.

    2. Fixez-vous des objectifs réalistes

      Plutôt que d’essayer de tout jouer, concentrez-vous sur un ou deux jeux à la fois. Un objectif clair rend le backlog moins intimidant.

    3. Arrêtez d’acheter… temporairement !

      Posez-vous cette question avant tout achat : « Quand vais-je jouer à ce jeu ? » Si la réponse est « dans des mois », repoussez l’achat. Le jeu sera toujours là.

    4. Jouez pour le plaisir, pas pour cocher une case

      Ne vous forcez pas à finir un jeu si vous ne l’aimez pas. Abandonner un titre qui ne vous plaît pas est tout à fait légitime.

    5. Profitez des abonnements intelligemment

      Les Game Pass et autres abonnements sont une bénédiction pour tester des jeux sans achat. Mais attention : ne vous dispersez pas. Choisissez un ou deux titres à explorer chaque mois.

    Rappelez-vous : vous n’avez pas besoin de jouer à tout. Vous êtes là pour vous amuser, vous évader, et vivre des expériences mémorables. Le « backlog » n’est pas une liste d’obligations, mais une bibliothèque pleine de possibilités.

    Alors, mettez votre culpabilité de côté, éteignez les réseaux sociaux qui vous rappellent les nouveautés, et plongez dans un jeu qui vous appelle vraiment. Bonne exploration et, surtout, bon jeu !

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    3 min
  • Jeux vidéo: quelques conseils pour en finir avec le débat «woke»
    Jan 24 2025

    Jennifer Lufau propose, dans sa chronique hebdomadaire, une réflexion importante sur l'état du débat politique dans la sphère vidéoludique, loin des pixels et des boss de fin.

    Parlons du bruit incessant autour des débats « woke » dans l'univers du jeu vidéo. Si vous avez mis un pied sur les réseaux sociaux cette année, vous avez sûrement vu des polémiques sur la diversité dans les jeux. Certains prétendent que cela nuirait à l'industrie, ou qu'il s'agit d'une « mode » imposée. Mais qu'en est-il vraiment ? Et surtout, comment éviter de vous laisser distraire par ce brouhaha inutile pour continuer à profiter pleinement de vos passions vidéoludiques ?

    Commençons par rétablir un fait simple : les jeux vidéo sont un art. Comme tout art, ils évoluent avec leur époque. La diversité que l'on retrouve aujourd'hui dans les personnages, les histoires ou les mondes reflètent la richesse et la pluralité des joueurs eux-mêmes.

    Des jeux comme The Last of Us Part II, Life Is Strange ou encore Cyberpunk 2077 ne se contentent pas de raconter des histoires classiques. Ils mettent en avant des personnages variés, avec des identités, des origines et des vécus qui enrichissent la narration. Cela n'enlève rien aux autres types de jeux. Les FPS bourrés d'action ou les RPG épiques coexistent avec des récits plus inclusifs, créant une offre dans laquelle tout le monde peut trouver son bonheur.

    D'innombrables polémiques en ligne

    La réponse est simple : les réseaux sociaux. Ces plateformes amplifient souvent les voix les plus bruyantes ou les plus radicales. Un jeu inclut un personnage LGBTQ+, met en avant une héroïne ou un personnage noir, et voilà que des discussions enflammées surgissent. Certains crient à une « propagande woke », d'autres dénoncent un manque de fidélité à un univers.

    Mais soyons honnêtes : ces débats représentent une minorité vocale. La majorité des joueurs se contente de jouer, d'aimer ou de ne pas aimer un jeu pour ses qualités, pas pour ses choix de représentation. Les ventes des titres mentionnés plus tôt prouvent que les jeux diversifiés trouvent un public, et souvent un succès critique et commercial.

    Voici quelques conseils pour ne pas vous laisser happer par ce bruit :
    1. Rappelez-vous pourquoi vous jouez

      Le jeu vidéo est un loisir, un moyen d'évasion, de réflexion ou simplement de plaisir. Concentrez-vous sur l'expérience que vous voulez vivre, pas sur ce que d'autres disent.

    2. Ne vous laissez pas influencer par des arguments simplistes

      Des critiques comme « la diversité tue l'industrie » manquent de fondements. L'industrie du jeu vidéo est plus florissante que jamais, et les studios n'ont jamais eu autant de liberté créative.

    3. Jugez les jeux sur leur qualité globale

      Scénario, gameplay, graphismes, bande-son : voilà ce qui fait un bon jeu. Si un personnage ou un thème vous interpelle, tant mieux. Si ce n'est pas votre truc, passez à autre chose.

    4. Prenez du recul par rapport aux réseaux sociaux

      Les réseaux sociaux ne sont pas la réalité. Ce n'est pas parce qu'un tweet ou une vidéo virale critique un aspect d'un jeu que cela reflète l'avis général. Jouez, testez et faites-vous votre propre opinion.

    5. Apprenez à apprécier la diversité comme une richesse

      Jouer un personnage différent de vous, explorer un univers éloigné de votre culture ou découvrir des thèmes que vous ne connaissez pas, c'est aussi ça la magie du jeu vidéo. Regardez cela comme une opportunité de grandir et d'élargir vos horizons.

    Le meilleur moyen de mettre fin aux débats inutiles, c'est de laisser les jeux parler d'eux-mêmes. Qu'ils soient inclusifs ou non, ce qui compte, c'est leur capacité à captiver, émouvoir ou amuser. Si un jeu réussit à vous transporter dans son univers, alors il a accompli sa mission.

    Les polémiques passent, mais les grands jeux restent. Laissez le bruit derrière vous et profitez de ce que l'industrie a de mieux à offrir.

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