Un an que nous vivons tous, sans exception, une pandémie qui est en train de tout chambouler, de tout transformer, et qui, pire, nous éloigne, puisqu’on ne peut plus se toucher, se voir, se parler, en vrai. Les expats continuent à se battre pour essayer de rentrer en France, de voir leur moitié quand ils sont loin l’un de l’autre, pendant que les futurs expats sont déjà en train de préparer leur changement de vie, sans trop se laisser embuer par la crise sanitaire. Et puis les exexpat arrivent dans un pays toujours plus fracturé et qui tente tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau… mais un pays qu’on aime et qu’on veut vibrant!
Bref c’est pas hyper fun, mais on reste optimiste. Alors si on parlait d'un sujet qui peut paraître complètement anodin dans une telle période et qui pourtant peut nous faire du bien (tant que sa production est éthique) : la mode.
Ça fait 1 an que je n’ai pas mis une jupe, 1 an que je me maquille à peine, 1 an que je ne m'intéresse pas vraiment à savoir ce que va être le style de la prochaine saison. Et pourtant, la mode a toujours été pour moi une manière d’exprimer ma façon de penser, d’exposer qui je suis, d’où je viens! Dès mes premiers pas au Canada, j’ai bien vu que je n’étais pas vraiment dans les standards du pays, avec mes accessoires de parisienne. Comment vit-on ces différences? Faut-il forcément rentrer dans le moule? Mais surtout pour nous exexpat, comment ressent-on l’éloignement vestimentaire de notre culture, puis le retour dans cette France si fière de ces couturiers, mais souvent un peu condescendante si on n’a pas le “look”! C’est Caroline Laniel, styliste personnelle, serial expat et de retour en France depuis 5 ans, qui m’a suggéré cet épisode. Alors c’est parti pour un défilé qui débute en 2002 à Tokyo, puis Kiev, Hong-Kong, Singapour, et finalement à Milan, la ville de la mode.
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