« Avec mon piano, c’est un peu une lutte inégale parce que c’est un gros animal qui fait quatre ou cinq fois mon poids. » Pianiste de jazz, Laurent de Wilde joue sur un vieux Steinway à l’allure fatiguée mais au son miraculeux. Impossible de transporter son instrument en bandoulière, il faut donc à chaque concert se résoudre à jouer sur un nouveau piano. Or, la rencontre n’est pas toujours harmonieuse et le corps à corps inégal. Pourtant la relation reste palpitante et le pianiste n’est jamais à court d’idée pour transformer les sonorités de ce « gros meuble » en l’emmenant ailleurs. Quelques bouts de patafix sur les cordes, fermez les yeux, vous voici en Afrique, à l’écoute d’un balafon. Réalisé par Jérôme Sandlarz avec Maissane Benseddik et Abel Perru. ___ Épisode issu de la collection « Cordes sensibles ».