L'hôpital du futur

Auteur(s): @WarcoBrienza @Calypssa
  • Résumé

  • Le podcast qui raconte comment l’hôpital de demain se construit aujourd’hui même en Suisse et dans toute la francophonie.
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Épisodes
  • L’hôpital du futur – Ensemble construisons la santé de demain, avec Karim Bensaci
    Dec 14 2023
    « Nous vivons dans une société qui fait de la santé à posteriori: quand il y a un problème, on le résout. D’autres le font en avance de phase, comme la médecine chinoise. » Karim Bensaci, CTO pour CALYPS Saniia Cette semaine, @WarcoBrienza retrouve Karim Bensaci pour la dernière émission de cette série. Et pas des moindres! Ce sera l’occasion d’aborder les résultats de l’étude en ligne “Ensemble, construisons la santé de demain” lancée il y a quelques mois. Parmi nos auditeurs, il y en a certainement qui auront vécu l’”expérience patient classique” à savoir celle dans laquelle… On patiente (!) comme l’annonçait Karim dans l’épisode ‘Soigner les soignants’. Finalement, quelles prestations d’un hôpital, d’une clinique ou d’un centre de soins passent avant tout ? Et quelles pistes innovantes pour répondre au “désengorgement des urgences” ? Discussion et réponses avec Karim Bensaci, cofondateur de la solution d’IA Saniia. Les questions de l’étude abordées avec Karim Bensaci: Avant de démarrer, mentionnons que 30 participants d’Europe francophone - Suisse, France et Belgique - ont pris part à notre étude en ligne. Celle-ci a été communiquée à la rentrée d’août 2023, puis lors des conférences Medicalytics de septembre 2023. Comme d'habitude, les opinions formulées sont personnelles et n’engagent que nos podcasteurs. Une prédominance de réponses venues du territoire suisse romand influence nécessairement l'interprétation des réponses. Notamment sur le temps d’attente: chanceux, les Suisses attendent proportionnellement moins souvent et moins longtemps dans un établissement hospitalier que les résidents français. L’observation qui frappe sur le chart n°1, c’est la proportion de répondants qui a été chez le médecin au cours des 12 derniers mois. Comme quoi, le médecin de famille n’est pas mort! 2 fois plus de répondants sont allés chez le médecin (50%) plutôt qu’à l’hôpital (23.33%). À notre (grande) surprise, 12 des 26 participants ayant répondu à cette question n’ont pas dû attendre lors de sa visite. NB: en général, on prend rdv avant d’aller chez le médecin, ce qui facilite les choses. Phénomène intéressant: 18 des 30 répondants ont sauté cette question pour répondre à la suivante, au meilleur taux de réponse parmi les 6 thèmes exposés. Malgré le désintérêt général, l’information aux accompagnants a été jugée comme “pire prestation possible” par un sondé. Si cette problématique ne touche pas tout le monde, elle peut fortement heurter une partie du public. Point positif: la consultation par le médecin a été jugée comme la “meilleure prestation possible” par près d’un tiers des participants. Que retenir des réponses ci-dessus? Si la santé de demain s'inspire de la “médecine 4P”, les notions de “Prévention” et de “Participation” semblent avoir plus d'impact que la “Prédiction” et la “Personnalisation”, à en croire la proportion élevée des participants adhérant aux 2 propositions suivantes: Plus que la prévention, la société doit valoriser positivement la bonne santé des individus (62,50% des répondants)La société doit prendre soin de la santé, pas que des maladies (60,87%) À titre illustratif, la médecine chinoise laisse la part belle à l’anticipation et à la promotion de la santé depuis 10’000 ans déjà… Ici, les choses sont claires. Aux yeux du patient, il est inacceptable de recevoir un diagnostic qui ne tient pas compte des symptômes qu’il a identifiés. Non, le patient n’est pas/plus prêt à s’en remettre complètement au médecin! Pour conclure sur la question 8, il est à noter que les primes d’assurance ne sont pas considérées comme problématiques (‘aucun problème’ ou ‘peu problématique’) par plus d’un tiers des sondés. Imaginez... les urgences de demain Il est dimanche, 16h. Vous avez des doutes sur votre état de santé et concluez qu'un passage aux urgences serait opportun. Vous regardez l'application de votre hôpital de référence, qui indique le temps d'attente aux urgences, mais pas seulement. Dans cette version futuriste, elle indique aussi le temps de passage estimé et propose de répondre à un questionnaire en ligne pour évaluer la priorité de votre requête. Le questionnaire transmis, l'application vous propose de venir le lendemain lors de 2 créneaux plus favorables. Vous optez pour votre heure préférée. Sur place, vous vous dirigez vers une borne de pré-admission. Avec votre téléphone, vous vous identifiez tandis que les soignants sont avertis de votre arrivée. L'application résume alors votre parcours à venir et indique la prochaine étape, ainsi que le temps d'attente estimé. Votre examen est réalisé dans la foulée. Le médecin urgentiste qui vous ausculte aimerait faire une radio. L'application vous indique quand et ...
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  • L’hôpital du futur – Prédire les flux patients des urgences à la sortie de l’hôpital, avec Karim Bensaci
    Nov 24 2023
    « Plus vite on trouve un lit, plus vite on le libère et mieux ça vaut pour tout le monde. » Karim Bensaci, CTO pour CALYPS Saniia Cette semaine, @WarcoBrienza cuisine Karim Bensaci sur ses activités d’innovateur dans l’écosystème des soins. CALYPS Saniia est une solution de prédictions des flux patients embarquant de l’intelligence artificielle (IA). À cet égard, elle optimise les ressources d’un hôpital - principalement le personnel soignant et les lits - selon le niveau de tension vécue par celui-ci. En production au Centre Hospitalier de Valenciennes depuis 2019, des hôpitaux se sont également intéressés à Saniia en Suisse. Pour reprendre les termes de Karim Bensaci: “un séjour à l’hôpital, c’est un peu comme une pièce de théâtre, chaque acteur joue un rôle déterminé”. En plus d’une qualité de soin précise et rapide, l’IA promet: une convergence entre amélioration des services administrés aux patients ;une meilleure qualité de vie au travail aux soignants. Omniprésente dans les médias, l’IA a jusqu'ici été peu abordée par la littérature scientifique, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer ses bénéfices qualitatifs et quantitatifs dans le système de soins. Les questions posées à Karim Bensaci: Le 30 novembre 2021, l’Association des Laboratoires Japonais Présents en France (LaJaPF) en partenariat avec IQVIA - expert en données de santé dans 140 pays - ont organisé une conférence de presse à Paris pour présenter la 1ère étude transversale française qualifiant l’impact de l’intelligence artificielle (IA) en médecine. Cette étude avait pour objectif d’aboutir à une quantification des impacts potentiels de l’IA dans le domaine de la santé selon 3 axes identifiés: Premièrement, La performance & la qualité des soins: l’IA permet-elle de mieux soigner les patients?Deuxièmement, l’organisation des soins: le planning des soignants est-il impacté par l’IA? Troisièmement, l’efficience: l’IA améliore-t-elle l’efficience des soins, économiquement parlant ?Finalement, 2 ans après la publication de l’étude LaJaPF/IQVIA, comment répondrais-tu à ces 3 questions avec l’expérience acquise par le personnel soignant qui a utilisé CALYPS Saniia ? Après avoir identifié une trentaine d’applications existantes en France sur la base de 5 critères d’un poids différent: maturité du logicielreproductibilitépopulation-cibletransposabilitévaleur ajoutée 4 solutions ont été retenues en définitive pour la suite de l’étude LaJaPF/IQVIA. Une partie des résultats obtenus sur CALYPS Saniia sont résumés ci-après. Extrait de l'étude LaJaPF/IQVIA: Le taux de fiabilité sur la prédiction des urgences pour les 5 jours à venir par CALYPS Saniia dépasse 90%. Saniia aide ainsi les hôpitaux à mieux anticiper les ressources (soignants, lits). En admettant l’adoption de cette innovation par 14% des centres hospitaliers en France - soit 190 à 200 établissements de santé contre moins de 10 en 2023: → L’économie annuelle est estimée à 374 millions d’euros pour les contribuables français. → Elle dépasse le seuil de 1,2 milliard d’euros avec l’utilisation de CALYPS Saniia par 44% des centres hospitaliers.Source: LaJaPF/IQVIA, décembre 2021 Comment expliquer qu'à l'heure actuelle moins de 10 établissements hospitaliers en France utilisent une innovation comme Saniia ? Quels sont les freins ?À l’été 2022, l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) a publié une évaluation des 15 systèmes informatiques pour la gestion des lits disponibles sur sol français, dont CALYPS Saniia. Que manque-t-il à Saniia pour s’imposer comme solution de référence ?On a entendu un hôpital universitaire en Suisse considérer la gestion des flux comme la “3e brique fondamentale” au sein d’un système d’information hospitalier. Après les applications de GAM et de DPI, en quoi la gestion des flux revêt-elle une telle importance ? Pourquoi ne pas l’avoir considérée plus tôt ?En ce moment, un démonstrateur Saniia est actif au sein de l’un des établissements hospitaliers de référence en Suisse romande. Quelles en sont les étapes-clés et qu’attend le client de cette expérimentation?Avec les réseaux de santé, les parcours de soins sortent du cadre de l’établissement et s’appuient notamment sur les ressources d’une région ou d’un canton: par ex. la médecine de ville, les hôpitaux et cliniques, les EMS en Suisse ou EPHAD en France, les soins à domicile. En quoi la gestion des flux proposée par Saniia pourrait aider ?En conclusion, comment vois-tu l’hôpital du futur (2030) ? Envie de soutenir l'association Odiolab ?
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  • L’hôpital du futur – La rééducation numérique, ou Saam pour les intimes
    Sep 25 2023
    « Il faut voir la rééducation numérique comme Software as a medicine. » Daniel Perez-Marcos, coordinateur scientifique chez MindMaze

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons Daniel Perez-Marcos, l’un des coordinateurs scientifiques chez MindMaze, une ancienne startup de l’EPFL (2012) devenue 1ère licorne de Suisse en 2016 et aujourd’hui reconnue comme leader dans le domaine de la rééducation numérique.

    Dr. Daniel Perez-Marcos coordonne l’incubateur santé de MindMaze, désormais leader mondial dans le domaine des thérapies numériques. Ses recherches visent à développer des solutions basées sur les neurosciences pour la neuroréhabilitation et le vieillissement en bonne santé grâce aux nouvelles technologies, en particulier la réalité virtuelle immersive, les interfaces cerveau-ordinateur et les bien nommés serious games.

    Chaque année en Suisse, 15'000 personnes sont victimes d’un AVC et 5000 personnes subissent un traumatisme crânio-cérébral (TCC), sévère ou modéré. Après un AVC ou un TCC, les patients peuvent rester hospitalisés pendant des mois, avec plusieurs séances thérapeutiques par jour. Le retour du patient à domicile induit une approche ambulatoire souvent insuffisante, d’où la complémentarité de nouvelles technologies digitales comme Mindmaze pour augmenter la fréquence et l’intensité des séances.

    Les questions posées à Daniel Perez-Marcos:
    • Comment dit-on: “neuro-réhabilitation digitale”, “télé-réhabilitation neurologique” ou est-ce qu’on dit autrement ?
    • Quel est votre parcours professionnel Monsieur Perez-Marcos?
    • Comment fonctionne une solution de rééducation numérique comme Mindmaze ?
    • Mindmaze emploie-t-elle des algorithmes apprenants? Une IA pourrait-elle donner une orientation thérapeutique au patient?
    • Comment passe-t-on d'un jeu vidéo bon pour la santé à une solution médicale certifiée ?
    • La certification est une 1ère étape, tandis que le remboursement par les assurances en constitue une 2e arrivant après la commercialisation du dispositif médical…
    • La neuroréhabilitation est un processus dynamique et évolutif qui tient compte des changements physiques, psychologiques et sociaux du patient : comment MindMaze accompagne-t-elle ces changements ?
    • Qu’il est rare de voir un dispositif médical d’une telle sophistication chez le patient! Dans ce cas, l’utilisateur reçoit-il une notice ?
    • Qui Mindminze doit-il convaincre en 1er: les thérapeutes ou les patients ?
    • Comment les cliniques et les établissements hospitaliers travaillent-ils avec Mindmaze?
    • Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet SwissNeuroRehab soutenu par Innosuisse ?
    • Quelle sera la place de Mindmaze dans l’hôpital du futur?

    Parmi les sujets de la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le 28 septembre 2023 à Lausanne, Patrick Pestalozzi, Vice President - Global Strategic Accounts chez Mindmaze, abordera la question Remplacer la consultation chez le médecin, c’est pour demain? dans l’atelier Innovation présenté par l’incubateur H4. Rééducation numérique, digitalisation des prestations de soins, hôpital du futur, anticipation des parcours patients, consultations à distance ou encore télémédecine seront au rendez-vous! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch.

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