Après avoir été chercheur du F.R.S.-FNRS, et à la suite d’un parcours international mené entre Athènes, Paris et Oxford, Richard Veymiers est aujourd’hui maître de conférences à l’Université de Liège où il enseigne l’histoire de l’art et l’archéologie de l’Antiquité gréco-romaine. Comme le révèle sa thèse de doctorat, publiée en 2009 par l’Académie royale de Belgique, ses recherches portent sur la place de l’Égypte dans les mondes hellénistique et romain, et en particulier sur la diffusion entre le début du IIIe s. av. J.-C. et la fin du IVe s. apr. J.-C. du culte d’une série de divinités originaires de la vallée du Nil, soit l’un des phénomènes les plus remarquables de l’histoire religieuse de l’Antiquité.

Ces enquêtes interdisciplinaires, situées à la croisée entre les études classiques et l’égyptologie, Richard Veymiers les mène le plus souvent à travers le filtre des images, dont il tente de percer le discours, de mesurer l’impact, sans les désolidariser de leurs supports matériels, et en les remettant en situation, dans les réseaux sociaux, religieux et culturels auxquels elles appartiennent. Selon cet angle d’approche, les images sortent d’une histoire de l’art focalisée sur les œuvres, leur style et leur beauté pour intégrer une problématique plus large, plus anthropologique, les rapportant davantage aux individus qui les commandent, les produisent, les regardent et les utilisent.

À côté des enseignements, qu’il délivre aussi à l’étranger, notamment à Université de Toulouse, et de ses diverses activités scientifiques (publication de livres et articles; directeur d’ouvrages collectifs; organisation de manifestations internationales), Richard Veymiers accorde un réel intérêt à la diffusion du savoir scientifique auprès du grand public, comme l’attestent sa participation à des expositions nationales (bientôt les Dieux, génies et démons d’Égypte au Musée royal de Mariemont), ou à de grands voyages culturels (prochainement Sur les traces d’Alexandre le Grand en Macédoine).

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