Obtenez 3 mois à 0,99 $/mois

OFFRE D'UNE DURÉE LIMITÉE
Page de couverture de Priorité santé

Priorité santé

Priorité santé

Auteur(s): RFI
Écouter gratuitement

À propos de cet audio

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à priorite.sante@rfi.fr. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.

France Médias Monde
Hygiène et mode de vie sain
Épisodes
  • Santé mentale : apprendre à sortir de la dépendance affective
    Dec 12 2025

    Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la dépendance affective, ce besoin permanent de recevoir l’approbation d’une ou plusieurs personnes, d’attendre ce jugement pour prendre des décisions, demander une forte présence de l’autre et se sentir fragilisé en cas contraire. Comment reconnaitre la dépendance affective ? Comment et pourquoi s’immisce-t-elle dans nos relations ? Comment en sortir et retrouver une relation saine ?

    Créer des liens, de l’attachement, est un processus naturel chez l’être humain, qui se produit dès la naissance, et même pour le bébé à naître, au cours de la grossesse. Pour certaines personnes, au lieu de sécuriser et d’épanouir, le lien qui se tisse avec l’autre est douloureux, ultrasensible. On peut alors penser à la dépendance affective : la peur d’être abandonné, d’être critiqué, un besoin d’affection quasi-insatiable ; cette demande peut se révéler étouffante pour soi, comme pour les autres…

    Trouble de l’attachement

    Cette dépendance affective est un trouble de l’attachement qui fait mal, génère parfois un sentiment d’angoisse, fragilise et peut déboucher sur certaines réactions inappropriées. Vouloir s’en défaire, peut-être le fait de la personne dépendante, qui cherche à se retrouver, comme de l’entourage.

    Identifier ses besoins pour se retrouver

    Cette quête de la réappropriation de soi passe par un questionnement : sur l’origine de cette dépendance, une réflexion sur l’enfance ou certaines relations sensibles et ce que pourrait révéler ce besoin forcené de l’autre et de son approbation : un sentiment d’abandon, de négligence, des ruptures douloureuses, une faible estime de soi ?

    Sortir de la dépendance affective, c’est apprendre à redéfinir le lien et à se poser des limites, surtout si le sujet de la dépendance cultive cette interaction toxique, qui peut dans certains cas se transformer en emprise. Et cela peut passer par le recours à un professionnel en santé mentale

    Avec :

    • Nawal Uariachi, psychologue clinicienne et Psychothérapeute pour enfants, adolescents et adultes à Dakar. Membre de l'association des psychologues du Sénégal

    • La palabre au féminin de Charlie Dupiot

    Programmation musicale :

    Floby Viima Looda

    Soraia Ramos, Zara WilliamsGBB

    Voir plus Voir moins
    48 min
  • La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?
    Dec 11 2025

    Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l’être humain. L’épidémie qui sévit actuellement au Sénégal, semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c’est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?

    La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l’humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette Zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.

    Vaccinations du bétail

    La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.

    Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d’animaux mort-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.

    Une stratégie de riposte combinée

    Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées ces dernières années en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l’Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c’est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.

    Avec :

    • Pr Christophe Rapp, infectiologue à l’Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages

    • Dr Boly Diop, Responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal

    • Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, Directeur Général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024

    • Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal

    Programmation musicale :

    Wizkid Fever

    Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba

    Voir plus Voir moins
    49 min
  • Hypertension artérielle pulmonaire: avancée importante dans la prise en charge de cette maladie rare
    Dec 10 2025

    L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) touche les petites artères des poumons, augmentant progressivement la pression artérielle et pouvant provoquer une insuffisance cardiaque sévère. Se manifestant par un essoufflement et des malaises, cette maladie rare ne se guérit pas, mais de récentes avancées dans la recherche ont permis de mettre au point un traitement prometteur : le sotatercept.

    En quoi consiste ce traitement ? Comment les patients sont-ils actuellement pris en charge ?

    L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie rare, qui touche deux femmes pour un homme et, en France, concernerait entre 2 500 et 3 500 personnes. L'obstruction des vaisseaux des poumons perturbe la circulation sanguine et, à terme, épuise le cœur. Les premiers symptômes sont l'essoufflement, des douleurs thoraciques, des palpitations, des œdèmes des pieds. L’hypertension artérielle pulmonaire doit être bien sûr distinguée de l'hypertension artérielle, une maladie chronique fréquente et, dans certains cas évitables, qui concernerait un adulte sur trois, en France, d’après l’Inserm.

    Une maladie rare et grave

    Sans traitement, une fois le diagnostic posé, l'espérance de vie d'un patient atteint d’hypertension artérielle pulmonaire se limitait à trois ans. Grâce à un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, ce pronostic a été sensiblement amélioré pour les patients qui bénéficient d'un système de santé offrant les options thérapeutiques innovantes.

    Avancées de la recherche

    Les travaux d'un médecin chercheur français viennent d'être couronnés du Grand prix Inserm 2025 et du Grand prix de la fondation de l'Assistance Publique AP-HP : le Pr Marc Humbert, médecin pneumologue et doyen de la faculté de médecine de Paris Saclay s'est engagé depuis 30 ans dans des recherches pour mieux comprendre et prendre en charge l'hypertension artérielle pulmonaire. Après en avoir cerné les caractéristiques inflammatoires, il a développé une biothérapie ciblant une protéine qui active cette inflammation de la paroi des vaisseaux. Ce traitement a été autorisé en 2024 par l'Agence Européenne du Médicament. L'amélioration de la prise en charge des patients atteints d'HTAP a permis de doubler leur espérance de vie en l'espace de 20 ans.

    Avec :

    • Pr Marc HUMBERT, Chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires de l’Hôpital Bicêtre AP-HP (centre de référence de l’hypertension pulmonaire) – Doyen et Professeur de pneumologie à la Faculté de Médecine Paris-Saclay. Directeur de l'Unité Mixte de Recherche Hypertension Pulmonaire Inserm/Paris-Saclay et Lauréat du Grand Prix Inserm 2025.

    • Pr Eric Walter PEFURA YONE, Professeur de médecine à la faculté de médecine et sciences biomédicale de l’université de Yaoundé 1. Médecin interniste, pneumologue et allergologue à l’hôpital Jamot de Yaoundé au Cameroun

    • Maggy SURACE, Présidente de l’association des malades, aidants et transplantés hypertension pulmonaire

    Programmation musicale :

    Abou TallMerci

    RusowskymalibU

    Voir plus Voir moins
    48 min
Pas encore de commentaire