Pour ce 1er épisode de la collection Les villes renversées proposée par Raphael Besson, nous parlons des villes biodiversitaires. Avec l’entrée dans l’ère Anthropocène et la prise de conscience de l’impact des activités humaines sur le système Terre (le changement climatique, la perte de biodiversité, la destruction de nos cadres de vie), s’ouvre une période féconde pour transformer le rapport que les villes entretiennent avec la nature et passer d’une logique d’ignorance, d’instrumentalisation, voire de prédation de la nature à une logique de régénération.
Les villes qui occupent 20 % du territoire terrestre et concentrent plus de la moitié de la population mondiale, ont un rôle décisif à jouer dans la conservation et la reproduction du vivant. Selon certaines hypothèses, les villes pourraient devenir elle mêmes productrices de biodiversité, à condition cependant de considérer la nature comme point de départ de tout projet d’urbanisme.
Si l’idée est séduisante, cet urbanisme de l’Anthropocène reste encore largement à inventer…