Épisodes

  • Les sons pour le dire – Silence
    Jan 31 2025

    Le proverbe le pare d’or. Le silence, c’est le mot qui se tait et entrouvre les portes de l’imaginaire. Pour Alina Cantau, documentaliste et mélomane, il s’écoute pour entendre une voix intérieure, il résonne dans le beau poème Silence, du philosophe et poète roumain Lucian Blaga.

    Alina Cantau a quitté la Roumanie en 2002, à 25 ans, pour suivre des études de philosophie à l’université Panthéon Sorbonne. À la Bibliothèque nationale de France depuis 2007, cette amoureuse des livres, qui aime le piano, la flûte traversière et le Danube, a pour mission d’enrichir la bibliothèque numérique Gallica.

    Le silence n’est pas vraiment une absence de bruit, c’est comme une musique, c’est piano pianissimo, c’est tout doux… Le silence est un monde habité, transfiguré par notre force intérieure

    Tous les épisodes de la série

    La série « Les sons pour le dire » réunit six épisodes d ’« Ecouter le monde », consacrés au vocabulaire sonore en plusieurs langues. Comment traduit-on craquement en yoruba, souffle en persan, murmure en arabe, silence en roumain, fracas en espagnol ou cri en japonais ? Et quelle signification, commune ou différente, portent ces mots dans ces langues ? A l’écoute d’interlocuteurs bilingues, Monica Fantini propose une petite exploration poétique de sons et de sens.

    • Les sons pour le dire – Craquement
    • Les sons pour le dire – Souffle .
    • Les sons pour le dire – Cri
    • Les sons pour le dire – Silence

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  • Les sons pour le dire – Craquement
    Jan 24 2025

    Comment dit-on « craquement » en yoruba (Bénin) ? Le mot n'est pas polysémique, comme en français… Sinatou Saka, journaliste à RFI, évoque ce qui craque dans sa langue maternelle et les réminiscences que le mot fait remonter en elle.

    Sinatou Saka est journaliste web, elle a cofondé le collectif Idemi Africa qui souhaite promouvoir la présence des langues africaines sur internet.

    Tout craque en français : le plancher, le glacier, le bois, les doigts, les gens… ; en yoruba, seules les personnes craquent, de joie ou de tristesse…

    Tous les épisodes de la série

    La série « Les sons pour le dire » réunit six épisodes d’« Écouter le monde », consacrés au vocabulaire sonore en plusieurs langues. Comment traduit-on craquement en yoruba, souffle en persan, murmure en arabe, silence en roumain, fracas en espagnol ou cri en japonais ? Et quelle signification, commune ou différente, portent ces mots dans ces langues ? À l’écoute d’interlocuteurs bilingues, Monica Fantini propose une petite exploration poétique de sons et de sens.

    • Les sons pour le dire – Souffle
    • Les sons pour le dire – Cri
    • Les sons pour le dire – Craquement

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  • Les sons pour le dire – Cri
    Jan 17 2025

    Il peut venir du cœur ou être harangue de vendeurs ambulants dans les rues du Paris d’antan. Mais comment résonne le cri à Tokyo ? Ryoko Sekiguchi, écrivaine et traductrice, convoque les souvenirs de son pays natal, le Japon.

    Ryoko Sekiguchi, née à Tokyo en 1970, vit à Paris depuis plus de 20 ans. Auteure de livres en français et en japonais, traductrice et poétesse, elle organise aussi des événements reliant littérature et cuisine. Parmi ses ouvrages aux éditions P.O.L : 961 heures à Beyrouth (2021), Le Club des Gourmets et autres cuisines japonaises (2019), Nagori (2018),La voix sombre (2015).

    Le cri du cœur se traduit en japonais, et c’est vraiment littéral, par : le cœur qui crie. C’est fort, c’est comme si on entendait le cœur crier.

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    La série « Les sons pour le dire » réunit six épisodes d’« Écouter le monde », consacrés au vocabulaire sonore en plusieurs langues. Comment traduit-on craquement en yoruba, souffle en persan, murmure en arabe, silence en roumain, fracas en espagnol ou cri en japonais ? Et quelle signification, commune ou différente, portent ces mots dans ces langues ? À l’écoute d’interlocuteurs bilingues, Monica Fantini propose une petite exploration poétique de sons et de sens.

    • Les sons pour le dire – Souffle
    • Les sons pour le dire – Cri

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  • Les sons pour le dire – Souffle
    Jan 10 2025

    Du premier au dernier, le souffle, c’est la vie et sa fragilité, le son présent de l'âme et de l'esprit. Mais en persan, c’est aussi l’amour. Née à Kaboul, en Afghanistan, la journaliste, traductrice et enseignante Khojesta Ebrahimi partage la douceur qui infuse le mot « souffle » dans sa langue maternelle.

    Khojesta Ebrahimi est journaliste à RFI et enseignante à l’Inalco (‎Institut national des langues et civilisations orientales). Elle a aussi traduit deux livres Sous le ciel de Kaboul − Nouvelles de femmes afghanes (Editions Le Soupirail, 2018) et Une petite vie de Khosraw Mani (Intervalles éditions, 2018).

    En persan, lorsqu'on veut dire à quelqu’un qu’on tient beaucoup à lui, on lui dit : tu es mon souffle

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  • Les sons de l'exil
    Dec 19 2024

    De Dakar à Venise, l’artisan souffleur de verre Moulaye Niang se souvient des sons d’ici et des sons d’avant. De l’Afrique à l’Europe, du Sénégal à l’Italie, il évoque les parcours sonores de sa vie.

    Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d’information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.

    Auteure et coordinatrice d’Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.

    De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’Écouter le monde font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’Écouter le monde.

    Équipe de production

    Prise de son, montage, mixage : Monica Fantini

    Aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création

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  • Par cœur – La langue perdue
    Dec 19 2024

    Peut-on se souvenir d’une langue inconnue ? De quoi se compose notre mémoire sonore et comment nous construit-elle ? Léa Seide se souvient d’une ritournelle, quelques mots qui chantent sa petite enfance dans sa langue maternelle perdue.

    Extrait par cœur de cet épisode : Yalla tnam.

    LA SÉRIEPAR CŒUR souhaite susciter des réflexions et réaliser des créations autour des mémoires sonores et des cultures orales du monde. Quels mots, poèmes, berceuses, slogans, chansons... retient-on par cœur ? Quels sons nous ont marqués que nous sommes capables d’imiter de vive voix ? En apparence sans importance, ces fragments que nous gardons au fond de nous et savons réciter avec notre propre voix, constituent des archives vivantes de ce que l’on retient, volontairement ou pas, de notre monde comme et surtout de celui des autres.

    Tous les épisodes de la série

    Par cœur – La langue perdue - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – La chambre noire - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – La phrase inoubliable - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – L'absurde - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – Mémoire Palace - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – Le poème en grec - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – Le mystère - Écouter le monde (rfi.fr)

    Par cœur – Le jardin intérieur - Écouter le monde (rfi.fr)

    QU'EST-CE QUE VOUS N'OUBLIEZ PAS ?

    Que reste-t-il de tout ce que nous entendons, qu'est-ce que nous n’oublions pas ? Monica Fantini souhaite multiplier nos perceptions et écoutes du monde et aller à la rencontre de tout le monde. Elle collecte et enregistre des fragments sonores appris par cœur auprès de personnes de langues, de milieux et d’âges différents en évoquant le contexte et les souvenirs qu’ils font surgir... Assemblés et entremêlés, ces fragments composeront aussi des mosaïques sonores des mémoires des cinq continents dans le cadre d'installations sonores en Europe et en Afrique.

    ÉCOUTER LE MONDE, TOUT LE MONDE

    Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d’information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.

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  • Rêve sonore de villes disparues
    Dec 6 2024

    « Rêve sonore de villes disparues » se compose des cris de vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons, ballons de toutes les couleurs ; des nuages de vapeur du train du début du siècle dernier, d'une sirène d’une usine qui a fermé… Une cité fantôme qui surgit du passé.

    Lancé par la plateforme participative ecouterlemonde.net de Radio France Internationale (RFI), l’appel à participation « La ville rêvée – Comment sonne votre ville idéale ? » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle mosaïque sonore, composée d’échos multiples d’autres cités ? Monica Fantini s’est emparée des sons du monde pour bâtir des villes sonores rêvées en collectif, avec les contributions suivantes :

    - Vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons et ballons, dans les rues de Paris en 1950, archives de Michel Créïs,

    - Le train à vapeur de Bento Gonçalves au Rio Grande do Sul, au Brasil, de Monica Fantini et Xabier Erkizia,

    - La sirène de la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso, de Monica Fantini,

    - La sirène de l’usine de Puerto de Sagunto, Valence en Espagne, de Pedro Montesinos.

    Ecouter le monde

    Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d’information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d’Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.

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    2 min
  • Le bruit de l'argent
    Nov 29 2024

    Quel bruit fait l'argent ? Selon les époques, l'argent ne fait pas le même bruit ! À l'écoute d'une archive sonore de la Bourse de Paris avant l’informatique, en 1983 et en compagnie de Jean-Pierre Gaillard, journaliste bien connu en France, il a scandé les cotations sur les ondes et sur les écrans français pendant plus de 40 ans, voyage sonore au Palais Brongniart, à l’époque où les commis vendaient et achetaient leurs titres à la criée.

    ÉCOUTER LE MONDE, EN BREF

    Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d’information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d’émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.

    Auteure et coordinatrice d’Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.

    De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’Écouter le monde font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’Écouter le monde.

    Équipe de production

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    Aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création

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    3 min