• Autoportrait

  • Auteur(s): RTBF
  • Podcast

  • Résumé

  • Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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Épisodes
  • Alexandre Tharaud, pianiste
    Jan 29 2025
    Quand on le découvre avec son visage d’ange et sa voix douce, on se dit qu’Alexandre Tharaud aurait mérité qu’on reprenne pour lui les mots de Chopin sur Bellini : c’est un soupir en escarpin. Né en 1968 à Paris d’un père chanteur qui avait fini par prendre la gestion d’un garage Citroën pour faire vivre sa petite famille et d’une mère professeur de danse, il a d’abord été initié au piano par une élève de Marguerite Long, avant d’entrer à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et d’en sortir à 17 avec un Premier Prix. Quatre décennies plus tard, il est aujourd’hui un des musiciens français les plus en vue et les plus respecté. Il a sa légende – et notamment le fait de en pas avoir de piano chez lui et de ne jouer que sur ceux des autres – , ses fans inconditionnels et ses détracteurs – plus discrets, et le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. Pourtant, même s’il se définit comme un paresseux contrarié, Tharaud est plutôt un hyperactif. Concerts fréquents, disques nombreux, on l’admire tout autant quand il joue des pièces pour clavecin au piano – Bach et Scarlatti bien sûr, mais aussi Rameau, Couperin et d’autres maîtres, grands et petits, du baroque français – que quand il joue des oeuvres contemporaines signées notamment Kodály, Kurtág, Jelek, Kagel ou Pécou. Et puis, il y a bien sûr tout le répertoire entre ces deux extrêmes : Mozart, Beethoven Schubert, Chopin mais aussi Chabrier, Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, et plein d’autres encore. Abondante et protéiforme, sa discographie est d’abord parue chez Harmonia Mundi avant de s’épanouir chez Erato/Warner Classics. On a pu le voir au cinéma, dans Amour de Michael Haneke en 2012 avec Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant, où il jouait son propre rôle, ou en 2024 dans Boléro, le film d’Anne Fontaine consacré à Maurice Ravel et où il joue le rôle du critique Pierre Lalo. Sur Instagram, il propose des visions poétiquement décalée des pianos qu’il rencontre. On le sait également grand admirateur de Barbara car, loin de s’enfermer dans une bulle classique, il a collaboré avec des gens aussi différents que Bartabas, Benabar, Juliette, Juliette Binoche ou François Morel. Paru fin 2024, son dernier disque est consacré à des transcriptions pour piano d’œuvres de Bach qui n’étaient pas nécessairement conçues pour le clavier. Il sera le vendredi 7 février à Bozar à Bruxelles et le samedi 8 au Namur Concert Hall pour jouer les deux concertos pour piano de Maurice Ravel.
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    31 min
  • Pierre Audi, metteur en scène
    Jan 22 2025
    Il y a au moins deux vies parallèles chez Pierre Audi. Ce franco-libanais né en 1957 est connu aujourd’hui comme le directeur du Festival d’Aix-en-Provence, un poste où il a succédé en 2018 au Belge Bernard Foccroulle. Manager culturel de haut vol, Audi a commencé en animant un ciné-club à Beyrouth lorsqu’il était adolescent, avant de s’installer en Europe de l’Ouest. Après avoir étudié à Paris puis à Oxford, il a fondé en 1979 le Théâtre Almeida à Londres, dans un bâtiment classé du XIXe siècle qu’il avait acheté de ses propres deniers. Il y a créé et animé un festival international de Musique contemporaine et de Performance qui a été, dans les années 80, un des phares culturels de la capitale anglaise, avec notamment des créations britanniques ou mondiales de Steve Reich, Philip Glass, Morton Feldman, Elliott Carter, Arvo Pärt, Alfred Schnittke, Wolfgang Rihm, Toru Takemitsu ou Giacinto Scelsi, pour ne citer que les plus fameux. Un bilan tellement impressionnant que, sans grande expérience de l’opéra, Audi a été engagé en 1988, à trente ans à peine, pour diriger le tout nouvel Opéra d’Amsterdam dans le majestueux Muziektheater qui venait d’être construit au bord de l’Amstel. Une institution et un bâtiment qu’il a marqués de son empreinte puisqu’il y est resté trente ans, comptant notamment parmi ses collaborateurs fidèles Peter de Caluwe, le futur patron de la Monnaie à Bruxelles. Une période artistique faste, avec une diversité des répertoires – du baroque au contemporain – mais aussi une diversité des esthétiques théâtrales, entre tradition anglo-saxonne et Regietheater à l’allemande. Durant ses années à Amsterdam, Pierre Audi a également renoué avec l’autre versant de ses activités, qu’il avait inauguré à Oxford avec un Timon d’Athènes de Shakespeare : la mise en scène. Ce fut d’abord Le Retour d’Ulisse dans sa patrie de Monteverdi avec le claveciniste Greg Wilson, puis une série d’autres ouvrages dont la Tétralogie wagnérienne, une production développée et représentée durant une quinzaine d’années. Mais Audi est devenu aussi un metteur en scène apprécié et demandé aux quatre coins de la planète lyrique, particulièrement pour les créations de nouveaux opéras mais pas seulement. A telle enseigne que, quand la Monnaie a dû au printemps 2024 trouver en quinze jours un remplaçant pour Romeo Castellucci, qui quittait à mi-parcours son Ring avec Alain Altinoglu, le choix de Audi s’est rapidement imposé. Lui seul avait la connaissance de l’œuvre et l’expérience requises pour relever le défi d’une Tétralogie à sauver et poursuivre avec moins de six mois de délai. On pourra voir et entendre Le crépuscule des dieux d’Altinoglu et Audi sur Auvio et Musiq3 le 23 février dès 15h.
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    29 min
  • Gergely Madaras, chef d'orchestre
    Jan 21 2025
    Gergely Madaras vient de fêter ses quarante ans. Un pivot pour certains mais, pour lui, le cap sera surtout franchi à l’été 2025 quand il quittera ses fonctions de directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Liège pour transmettre le bâton à Lionel Bringuier. Arrivé à la tête de l’OPRL en 2019, le chef hongrois aura, malgré la parenthèse du Covid, donné aux Liégeois une ère riche en concerts et projets mémorables, avec notamment le bicentenaire de la naissance de César Franck mais aussi avec plusieurs enregistrements importants. Diplômé en flûte, en violon, en composition et en direction d’orchestre, d’abord à l’Université de musique Franz-Liszt de Budapest puis à l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, Madaras a suivi des master classes notamment avec Pierre Boulez, James Levine, Simon Rattle, Colin Davis, Mariss Jansons, Mark Elder ou David Zinman. Il a également fondé avec sa femme, la flûtiste Noémi Győri, les Youth Contemporary Music Evenings de Budapest, puis l’Orchestre symphonique des jeunes de sa ville natale. Profondément renouvelé dans son effectif, l’OPRL a connu grâce au dynamisme et à la clairvoyance de Madaras un saut qualitatif, et le public ne s’y est pas trompé qui a repris le chemin de la Salle Philharmonique depuis la fin de la pandémie. Il leur a apporté un regard sur la musique hongroise – un disque Liszt vient de sortir, et une intégrale de l’œuvre pour orchestre d’Ernö Dohnanyi est en cours d’enregistrement – mais son séjour belge lui aura aussi permis de faire ses débuts à la Monnaie pour diriger en juin 2023 Le Nez de Chostakovitch. Car Madaras est aussi un chef lyrique expérimenté, qui a souvent dirigé à l’Opéra de Budapest et dans d’autres salles européennes. En cet automne 2024, son programme d’adieu au public liégeois prend un tour décidément beethovenien. Après le concerto pour violon, joué en ouverture de saison, il dirigera l’OPRL et le Chœur de Chambre de Namur dans la monumentale Missa Solemnis : un concert donné à Namur le 4 octobre et à Liège le 5. Et en novembre, ils partiront ensemble en Hongrie, pour y porter la bonne parole franckiste. Echange de bons procédés ? Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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    33 min

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