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Chéla bien–aimé,
Peut–être te plaira –t –il d’apprendre comment je mène une carrière de Correspondant cosmique, une fonction dont je n’avais pu concevoir, même dans mes rêves les plus chers, qu’elle pourrait correspondre à mon propre caractère. Pourtant, la beauté de la vie est telle que je prends un plaisir entier à la liberté de l’échange des consciences, et je trouve bénéfique à l’extrême d’être connecté de cette manière à la vibration et à l’onde vitale des étudiants.
Tu te souviendras comment notre bien –aimé Jésus sentit qu’on effleurait le bord de son vêtement. La périphérie de notre sphère d’influence individuelle est le bord de notre vêtement et, au moment même où un individu pense à nous, nous appelle ou nous écrit, nous avons conscience de la vertu ou essence de vie qui jaillit de nous –mêmes en réponse à cet appel. En fonction de l’activité dans laquelle nous sommes engagés, nous sommes libres de suivre la ligne d’énergie de cette activité et de nous concentrer en temps utile sur la requête spécifique du chéla.
Dans tous les cas, la substance protectrice et le manteau de notre amour s’étend immédiatement pour envelopper l’aura du solliciteur, mais souvent, les détails de la communication doivent attendre que nous soyons disponibles pour nous engager dans l’examen des demandes spécifiques et du contenu général, selon les circonstances. Ma correspondance est rassemblée par des chélas dignes de confiance et expédiée à d’autres faisant partie de mes ashrams privés, ainsi que j’en donne l’instruction de temps en temps, et qui servent de relais d’où je m’efforce de rattraper mon retard et de traiter les cas de l’heure. Alors, je lis chaque ligne et chaque mot qui me sont écrits et réponds du mieux que mes humbles capacités me permettent de le faire.
Saint–Germain lui–même, le Bien–Aimé, vous a certifié qu’aucun membre de l’Armée Ascensionnée ne s’est jamais senti offensé et ne pourrait jamais l’être par une demande lui parvenant. Cette idée est véritablement fantastique. Le service à la cause universelle de Dieu et l’amour d’un courant de vie pour cette cause sont suffisants pour lier au chéla le Cœur du Maître à travers une éternité d’efforts humains, d’erreurs et de tâtonnements qui, par nécessité, occasionnent certaines fautes par lesquelles l’âme croît, mûrit et se renforce.
Lorsque l’occasion le justifie, et s’il se trouve quelque valeur dans nos humbles conseils, citez–en des extraits en toute liberté, mais soyez avertis : la nature humaine n’aimera pas votre association avec nous. Quelquefois, dans le partage de votre don, à moins que vous ne le dissimuliez soigneusement, son essence parfumée sera recouverte par le souffle empoisonné du doute et de la jalousie ! Parés de la Robe de Sagesse, vous êtes entièrement libres d’agir en toutes circonstances selon l’impulsion de votre cœur. Un jour, avec l’aimable permission des quelques privilégiés, ainsi que le Maha Chohan aime à vous appeler, nous compilerons, et cela dans les temps voulus par Dieu, les parties impersonnelles de toutes les lettres qui peuvent être bénéfiques pour d’autres.
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