French Philosophy

Épictète est né dans la servitude. Il est boiteux, dort sur une paillasse, et pourtant c'est l'homme le plus libre de Rome. On le dit même plus heureux que l'Empereur...

Henri Bergson, futur Prix Nobel de Littérature, aborda le XXe siècle en refusant le monde mécaniste de la physique classique et du déterminisme triomphant. Sa réaction contre le scientisme, où l'existence de l'esprit et de la liberté était remise en cause, l'amena à réfléchir sur le concept de temps.

Dès leur plus jeune âge, dès que le langage se met en place de façon plus complexe, les enfants posent spontanément des questions philosophiques. Les "Pourquoi ?" d'abord, et puis vers trois-quatre ans, des questions plus ciblées sur le sens de la vie et de la mort, sur leur relation aux autres et au monde en général.

La Robustesse est la capacité de faire face aux épreuves, d'agir avec courage et d'accomplir le nécessaire à temps. Nous vivons dans un monde de manque et d'excès, et le seul miracle, la vie, n'existe que gr'ce à l'équilibre. Cet équilibre est fragile : la toute-puissance de l'homme menace de le détruire. Les produits industriels transformés dérobent les nutriments et le goût naturel de notre alimentation.

Le Symbolisme est un mouvement littéraire et artistique de la fin du 19ème siècle, d'origine française, s'insirant de la spiritualité, de l'imagination et des rêves. Il s'agit d'une conception spirituelle du monde : trouver d'autres moyens d'expression pour dépasser la simple représentation réaliste; les symbolistes utilisent généralement des images et des analogies pour évoquer le monde, suggérer les états d'âme et les idées abstraites sans les expliciter, alors que la pensée logique exploite les données réelles.

Une contribution au débat sur la laïcité en France dans laquelle l'auteur montre que ce concept, loin d'évacuer la question du sacré et de la reléguer dans le seul espace privé, peut être mieux compris qu'il ne l'a été majoritairement depuis un siècle, à travers la reconnaissance de son sens renvoyant à une spiritualité ouverte ainsi qu'au geste de la destruction des idoles.

Croire, ce serait adhérer, affirmer et même soutenir sans preuve ni réflexion. Philosopher, ce serait ne pas croire mais questionner, examiner et juger en raisonnant. Pourtant, n'avons-nous pas besoin de croire à quelque chose pour agir et créer, vivre et aimer, et même pour penser vraiment ? Cette réflexion critique, incarnée par seize philosophes contemporains, propose de reconsidérer la croyance dans nos rapports au monde et aux autres, pour mieux comprendre son rôle mais aussi en percevoir les limites.

In The Lives of Michel Foucault, David Macey quotes the iconic French philosopher as speaking “nostalgically...of 'an unforgettable evening on LSD, in carefully prepared doses, in the desert night, with delicious music, [and] nice people'". This came to pass in 1975, when Foucault spent Memorial Day weekend in Southern California at the invitation of Simeon Wade - ostensibly to guest-lecture at the Claremont Graduate School where Wade was an assistant professor, but in truth to explore what he called the Valley of Death.

La naissance de Lao-Tseu fut annoncée par une comète. Ce petit homme aux traits de vieillard, archiviste à la cour impériale, reconnut la vanité de la science. Mais où trouver la véritable sagesse ?

Laissez-vous inspirer par la sagesse de Montaigne! Malgré les siècles qui nous séparent de son œuvre, ses réflexions demeurent étonnamment actuelles. Les vertus qu'il médite et cherche à vivre, telles que la tolérance, l'amitié, la justice et la connaissance de soi, sont encore sources d'inspiration pour nos contemporains. Montaigne est reconnu pour son approche unique de l'écriture et utilise ainsi des anecdotes personnelles, parfois intimes, pour illustrer des idées universelles. Il a su faire de son expérience un exemple de vie philosophique, à la fois amicale, vulnérable et engagée.

Dans le livre si singulier du Petit Prince, les idées philosophiques de Saint-Exupéry s'habillent de sensibilité pour éclairer nos choix de vie, notre relation aux hommes, notre vécu de l'amitié et de l'amour. L'auteur nous fait découvrir des paysages encore inconnus de cette œuvre, sans en perdre la poésie ni la noblesse. Il nous invite à une lecture vue du ciel pour en saisir les concepts essentiels et enrichir notre propre interprétation. Alors, embarquement immédiat pour votre voyage vers la sagesse de ce conte universel.

Le yoga change l'existence. Sa pratique permet de se connaître et, par l'ascèse qu'il exige, de changer en profondeur. Plus encore, le yoga renouvelle nos conceptions, communes et philosophiques, de l'existence. Il dispose à vivre mieux et à exister plus librement. C'est ce lien, entre philosophie et pratique corporelle libératrice, qu'explore l'auteure. Dans cet ouvrage, à la fois court et sans détour, Elsa Ballanfat nous propose un chemin en quatre étapes : prendre conscience du mal que nous nous faisons, initier un changement, s'ouvrir à l'autre pour mieux le comprendre.

Une certaine idée du management est morte le 22 avril 1992 à 14 heures 32. À cet instant précis le docteur Garretta fut sommé par le tribunal d'expliquer ses décisions dans l'affaire du sang contaminé. Sa défense fut en substance la suivante : "Avant d'être un médecin, j'étais un manager. J'avais des objectifs que j'ai atteints, ce pourquoi j'ai d'ailleurs été décoré."

Imaginez un arbre qui pourrait vous raconter son histoire. Un vieil if matriarche de la forêt, âgé de 2500 ans, qui témoigne d'un millénaire de vie avant l'arrivée du premier homme sur son territoire. Un arbre dont l'histoire se mêle inévitablement à l'histoire de l'homme, depuis le premier homme sauvage de la forêt jusqu'au visiteur d'aujourd'hui dans le parc d'un cloître franciscain à Killarney (Irlande).

La guerre, pour reprendre l'expression du général Le Borgne, serait « morte à Hiroshima » il y a plus d'un demi-siècle. Et pourtant elle n'a jamais cessé. Actes terroristes, conflits israélo-palestiniens et moyen-orientaux, implosion de la Yougoslavie, pays déchirés par les factions, sans même parler des autres guerres : économiques, psychologiques, informatiques, guerres des sexes ou des générations.

Qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que la liberté ? D'où vient l'argent ?... Venez découvrir les grandes questions de notre société. Dans cette compilation de podcasts du Pensophone, découvrez une sélection d’articles tirés de « L’Éléphant, la revue de culture générale ». Une société évolue avec son temps et en fonction des individus qui la constituent. Dans l’antiquité, les philosophes grecs s'interrogent déjà sur la place de l’homme, qui encore actuellement, semble être LE grand sujet qui préoccupe la philosophie.

Qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qu’une utopie ? La beauté est-il un sentiment indéfinissable ? À travers divers podcasts, venez découvrir le fonctionnement et la conception de notre propre réflexion, en partenariat avec « L’Éléphant, la revue de culture générale ». Les différentes perspectives de la connaissance nous conduisent à l’élaboration et au développement de notre méthode de pensée. Alors, comment bien comprendre le fonctionnement de notre réflexion et comment se construit-elle ?

Qui ne s'est jamais senti indigné devant une situation jugée injuste ? Qui ne s'est jamais montré rebelle face à une autorité aveugle ? Tout un chacun est naturellement enclin à satisfaire ses propres désirs, assouvir ses besoins, exprimer sa subjectivité, manifester sa singularité. Mais quel moteur se cache derrière notre revendication de nous sentir libre ? La grandeur des causes que nous défendons ne dissimule-t-elle pas des motivations étonnantes ?

Peut-on être enraciné ? Certes, on a un parcours. Mais l’enracinement est-il possible ? Si l’on s’enracine, dans un espace, un temps, une communauté, une famille, une parentèle, c’est pour en être déraciné inévitablement, hélas, à plus ou moins brève échéance. Des traces peuvent demeurer, toutefois. Des fragments…

Que la clémence soit de toutes les vertus celle qui convient le mieux à l'homme, comme étant celle qui nous humanise le plus, c'est une vérité nécessaire et aussi constante pour nous stoïciens, qui voulons qu'on voie dans l'homme un être sociable, né pour le bien général, que pour ceux qui le vouent uniquement au plaisir, et jamais ne parlent ou n'agissent sans avoir leur intérêt pour but. Car si c'est le calme et le repos qu'il aime, l'homme trouve dans sa nature cette vertu qui chérit la paix, qui retient le bras prêt à frapper.