Episodes

  • Le numérique fait exploser le réchauffement climatique ?
    Jan 30 2025

    Alors que le réchauffement climatique bouleverse nos vies, le numérique s’impose comme un acteur majeur de l’empreinte écologique française. Une mise à jour récente de l’étude ADEME-Arcep dévoile une progression alarmante des émissions de gaz à effet de serre liées à ce secteur entre 2020 et 2022.


    Les chiffres sont sans appel :

    -La production et l’utilisation des équipements numériques consomment 117 millions de tonnes de ressources par an.

    -La fabrication de ces équipements représente 60 % de l’empreinte carbone du secteur, contre 40 % pour leur usage.

    -Les services numériques absorbent 11 % de la consommation électrique française.

    Mais l’élément le plus frappant concerne l’évolution des émissions : elles atteignent désormais 4,4 % de l’empreinte carbone nationale, soit 29,5 millions de tonnes équivalent CO₂. C’est un chiffre comparable à celui des émissions des poids lourds.


    Comment expliquer une telle augmentation ? La méthodologie a été affinée. L’étude inclut désormais les data centers hébergés à l’étranger, qui représentent à eux seuls 53 % des usages numériques. Cette prise en compte a fait bondir les émissions liées au numérique de 70 % par rapport à l’étude précédente. D’autres facteurs, comme l’adoption massive d’écrans OLED et l’impact de la fourniture d’accès à Internet, ont également contribué.

    Face à cette progression, l’ADEME-Arcep tire la sonnette d’alarme : il est impératif d’allonger la durée de vie des équipements numériques et de limiter leur nombre. Les nouveaux usages, comme l’intelligence artificielle générative, pourraient entraîner une explosion de la consommation des data centers. La solution ? Adopter une approche plus sobre et questionner la nécessité de ces innovations. Une prise de conscience essentielle pour éviter que le numérique ne devienne un poids insoutenable pour la planète.


    Étude : https://librairie.ademe.fr/changement-climatique/7880-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france.html


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  • Vers un retour des néonicotinoïdes en France ?
    Jan 29 2025

    Le Sénat débat ce lundi 27 janvier d’une proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Au cœur du texte, une mesure controversée : réautoriser certains néonicotinoïdes, ces insecticides interdits en France depuis 2018 pour leur impact sur les abeilles. Très utilisés dans la culture de la betterave sucrière, notamment dans le nord de la France, ces produits sont pourtant remplaçables, selon l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). À Estrée-Mons, dans la Somme, l’institut mène des essais depuis 2012 sur des parcelles cultivées sans pesticides. Résultat ? « On arrive à produire efficacement sans produits chimiques », affirme Sébastien Darras, technicien de recherche.


    L’approche repose sur la biodiversité. En intégrant des bandes fleuries et enherbées autour des champs, les chercheurs favorisent les insectes auxiliaires, comme les coccinelles, qui prédatent les pucerons, responsables de la jaunisse des betteraves. En complément, l’Inrae recommande d’éliminer les repousses de betteraves après récolte, une méthode efficace pour empêcher la transmission virale par les pucerons. Pour Christian Huyghe, ancien directeur scientifique à l’Inrae, revenir sur l’interdiction des néonicotinoïdes serait une erreur. « Ces produits ont un impact environnemental démontré et persistent longtemps dans les sols. Ignorer ces faits scientifiques serait irresponsable. »


    Les sénateurs favorables à cette réintroduction estiment toutefois que la France ne peut se priver d’armes utilisées par d’autres pays européens comme l’Allemagne. Mais pour les chercheurs, maintenir l’interdiction et miser sur les solutions alternatives est une occasion de concilier agriculture et respect de la biodiversité. Le débat promet d’être tendu, entre intérêts économiques immédiats et préoccupations environnementales de long terme.


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  • Fini la voiture électrique aux USA ?
    Jan 28 2025

    Donald Trump, officiellement 47ᵉ président des États-Unis, a surpris en abordant la question des voitures électriques lors de son discours inaugural. Un sujet inattendu pour un discours de politique générale, mais utilisé par le milliardaire pour annoncer un virage clair : la fin des mesures favorisant leur démocratisation. « Nous mettrons fin au Green New Deal et révoquerons le mandat sur les véhicules électriques, sauvant ainsi l’industrie automobile et respectant mon engagement envers les ouvriers américains », a-t-il déclaré. Selon lui, cela redonnera aux Américains la liberté de « choisir la voiture qu’ils souhaitent », tout en relançant la production automobile à des niveaux inédits.


    Ce rejet des politiques écologiques marque aussi un retour en force des énergies fossiles. Trump a promis de faire des États-Unis le leader mondial du forage de pétrole et de gaz, et un exportateur majeur de ces ressources. Le « mandat pour les voitures électriques » évoqué fait référence à une réglementation instaurée sous Joe Biden. Celle-ci visait à réduire progressivement les émissions de carbone des constructeurs automobiles, avec pour ambition d’atteindre 50 % de ventes de véhicules zéro émissions d’ici 2030. Ce cadre inclut des crédits d’impôt pour les particuliers et 7,5 milliards de dollars pour déployer 500 000 bornes de recharge.


    Si cette décision semble nuire à des entreprises comme Tesla, l’acteur dominant de l’électromobilité avec 49 % de parts de marché aux États-Unis, les experts jugent qu’elle pourrait paradoxalement renforcer sa position. Les nouvelles barrières à l’entrée pour les concurrents profiteront au constructeur d’Elon Musk, désormais allié de Trump. Le discours, résolument tourné vers le protectionnisme et les énergies traditionnelles, laisse entrevoir des affrontements politiques et économiques à venir, tant sur le plan environnemental qu’industriel.


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  • Polestar arrive enfin en France ?
    Jan 27 2025

    C’est officiel : Polestar, la marque suédoise de véhicules électriques haut de gamme, fait enfin son entrée sur le marché français. Longtemps attendue par les électromobilistes, son arrivée marque un tournant stratégique dans sa conquête de l’Europe. Initialement retardée par un litige avec Citroën en 2019 sur la ressemblance de leurs logos, l’interdiction de Polestar en France est désormais levée après un accord conclu en 2022. La marque s’apprête à lancer ses premiers modèles dans l’Hexagone d’ici l’été 2025, faisant de la France sa priorité absolue pour cette année.


    Les véhicules Polestar seront disponibles en ligne, mais une présence physique est également prévue via le réseau Volvo, dont Polestar est une émanation. Trois modèles seront proposés : la berline Polestar 2, le SUV Polestar 3 et le SUV Coupé Polestar 4, tous résolument tournés vers l’innovation et le haut de gamme. L’arrivée de Polestar coïncide avec une période de turbulences pour Tesla. Alors que les déclarations controversées d’Elon Musk déstabilisent sa marque, Polestar adopte une stratégie offensive pour séduire les clients déçus de son rival américain. Le constructeur sino-suédois espère inverser la tendance après une baisse de 15 % de ses ventes mondiales en 2024.


    « Notre priorité est claire : capter l’attention des acheteurs mécontents de Tesla », aurait confié le PDG de Polestar à ses équipes. Avec une gamme bien positionnée et une stratégie commerciale ambitieuse, Polestar se prépare à concurrencer des géants comme Porsche, Tesla, et Mercedes. L’entrée sur le marché français pourrait bien marquer un tournant pour Polestar, qui mise sur l’instabilité de ses concurrents pour s’imposer comme un acteur incontournable de l’électrique premium. Les premiers mois de 2025 s’annoncent décisifs pour ce nouveau challenger.


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  • Un robot qui branche et recharge votre voiture électrique automatiquement ?
    Jan 26 2025

    Après Volkswagen et son robot de charge présenté en 2020, c’est au tour de Huawei d’entrer dans la course à la recharge autonome. Le géant chinois, déjà connu pour ses smartphones et sa voiture électrique SU7, élargit son écosystème électrique avec une innovation spectaculaire : une borne de recharge équipée d’un bras robotisé.


    Imaginez un futur où recharger votre véhicule électrique ne nécessite plus aucune intervention humaine. C’est ce que promet Huawei avec sa technologie avancée. Grâce à un système de conduite autonome, les voitures compatibles, comme la berline électrique Maextro S800, se garent automatiquement à proximité de la borne. Le clapet de recharge s’ouvre de lui-même, et un bras robotisé connecte la prise au port de charge, sans que le conducteur n’ait à quitter son siège. Ce n’est pas un simple concept : Huawei assure que cette solution est prête à être déployée dans les prochains mois. Et ce n’est pas tout. La borne offre une puissance de recharge impressionnante, allant jusqu’à 600 kW, rendant les temps d’attente bien plus courts. En outre, cette technologie n’est pas exclusive à Huawei. Elle est déjà compatible avec des véhicules de marques comme BYD, Li Auto ou Aito, ouvrant ainsi la voie à une adoption massive.


    Alors que les infrastructures de recharge deviennent un enjeu clé dans la transition énergétique, cette innovation pourrait transformer notre façon d’utiliser les véhicules électriques, en particulier dans les environnements urbains où l’espace est limité. Les premières bornes devraient être installées en Chine, mais leur potentiel mondial est indéniable. Huawei s’inscrit ainsi dans la vision d’un futur où la recharge est rapide, autonome et accessible à tous.


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  • Enfin des pièces de rechange officielles Xbox ?
    Jan 23 2025

    Dans sa quête pour devenir une entreprise « zéro déchet », « carbone négatif » et « eau positive » d'ici 2030, Microsoft prend une nouvelle mesure importante pour réduire son impact environnemental : améliorer la réparabilité de ses consoles Xbox. À partir du 20 janvier, les joueurs auront plus de possibilités pour réparer leurs consoles Xbox Series X et S, avec l’arrivée de uBreakiFix comme premier fournisseur agréé de services de réparation. L'entreprise, présente dans 700 magasins à travers les États-Unis, offrira désormais ses services de réparation, qui étaient jusqu’à présent uniquement disponibles via le Microsoft Store.


    Cette initiative vise à offrir aux joueurs une alternative plus pratique et plus accessible pour prolonger la durée de vie de leurs consoles. En parallèle, Microsoft élargit aussi l’accès aux pièces détachées, avec des composants comme des blocs d’alimentation, des cartes Wi-Fi et des ventilateurs disponibles à l’achat sur le Microsoft Store et via le Microsoft Repair Hub sur iFixit. Une démarche qui s’inscrit dans un objectif plus large : réduire les déchets électroniques en favorisant la réutilisation.Si cette démarche ouvre de nouvelles options pour les réparations, certains prix restent élevés, comme la carte mère de la Xbox Series S, affichée à près de 350 euros. Cependant, comme le souligne Trista Patterson, responsable de la durabilité chez Xbox, cette initiative permet de prolonger la longévité des appareils tout en réduisant l'impact écologique de la production de nouvelles consoles.


    Microsoft poursuit ainsi ses efforts pour rendre ses produits plus durables, une démarche soutenue par des fonctionnalités d’optimisation énergétique intégrées dans l’interface de la console. Une fois de plus, la technologie s'engage au service de la planète.


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  • Microsoft : batteries et panneaux solaire du futur créé par l’IA ?
    Jan 22 2025

    Et si l’intelligence artificielle révolutionnait la science des matériaux ? Microsoft vient de lever le voile sur MatterGen, une plateforme novatrice qui pourrait transformer le secteur des énergies renouvelables. En combinant intelligence artificielle et modélisation avancée, MatterGen accélère la découverte de matériaux optimisés pour des applications comme les batteries ou les panneaux solaires, tout en réduisant les coûts de recherche.


    Jusqu’ici, la conception de nouveaux matériaux était un processus long, nécessitant des années d’expérimentations. Désormais, l’IA explore un vaste champ de combinaisons chimiques en quelques heures. MatterGen ne génère pas des formules au hasard : ses algorithmes de machine learning prédisent les propriétés des matériaux et orientent les recherches vers les solutions les plus prometteuses. Une véritable révolution pour un secteur en quête d’innovation. Les bénéfices de cette technologie sont multiples. Rapidité : là où un chercheur mettait des mois à tester un alliage, l’IA propose des milliers d’options instantanément. Économie : moins d’expérimentations physiques signifie une réduction des coûts. Efficacité : MatterGen cible des propriétés spécifiques, comme une conductivité électrique élevée ou une faible densité, en répondant à des besoins précis.


    Les premiers résultats sont spectaculaires. Microsoft affirme que les matériaux générés par MatterGen sont 2,9 fois plus stables que les modèles actuels et 17,5 fois plus proches d’un minimum énergétique local, garantissant leur robustesse. Les implications sont immenses. La prochaine génération de batteries ultra-performantes ou de panneaux solaires révolutionnaires pourrait bien voir le jour grâce à cette technologie. Alors que le monde cherche des solutions durables pour répondre à la crise climatique, MatterGen ouvre une nouvelle ère d’exploration rapide et ciblée dans la science des matériaux. Une promesse d’innovation pour un futur plus vert.


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  • Une fronde anti-Tesla en Allemagne ?
    Jan 21 2025

    Après les propriétaires de Tesla et certains investisseurs, les entreprises allemandes se détournent désormais du constructeur américain. En cause : les prises de position controversées d’Elon Musk, PDG de Tesla, qui s’immisce dans des débats politiques sensibles. Le mouvement a été initié par Rossmann, une grande chaîne européenne de droguerie, qui a décidé de se séparer de l’intégralité de sa flotte Tesla. L’entreprise a dénoncé une incohérence entre les déclarations de Musk et les valeurs prônées par Tesla : « Rossmann ne fera plus l’acquisition de nouvelles Tesla. »


    Dans la foulée, LichtBlick, fournisseur majeur d’électricité verte en Allemagne, a suivi le même chemin. Kevin Lütje, responsable des installations, a déclaré : « Le soutien d’Elon Musk à Donald Trump et à un parti populiste de droite en Allemagne est incompatible avec nos engagements pour la diversité et la démocratie. » Les chiffres témoignent de cette désaffection. En 2024, les ventes de Tesla en Allemagne ont chuté de 41 %, soit une baisse de 26 000 unités par rapport à 2023. Si la réduction des subventions pour les véhicules électriques joue un rôle, les autres constructeurs restent performants.


    La situation s’est aggravée après que Musk a publiquement appelé à voter pour l’AfD (Alternative für Deutschland), un parti populiste de droite controversé, actuellement deuxième dans les sondages pour les élections fédérales anticipées du 23 février. Plus de 60 organisations académiques allemandes et autrichiennes ont réagi en boycottant la plateforme X et, par extension, les véhicules Tesla. Face à cette crise, les actionnaires de Tesla pourraient envisager de renouveler le conseil d’administration pour contenir les dégâts. Les experts prévoient que les tensions autour des prises de position de Musk pourraient encore nuire à la marque en 2025.


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